Donc, je le répète ici : Génial !! Une analyse fouillée de "Variétés de la mort" de Jérôme Ferrari par Emmanuelle Caminade !!
C'est par ici : et n'hésitez pas à discuter les avis de cette lectrice (l'une des plus - sinon la plus - assidues et pointues parmi tous les lecteurs de l'oeuvre de Jérôme Ferrari ; ou du moins parmi les lecteurs qui se sont exprimés publiquement).
Quel bien fou cela fait de lire un tel billet : analyse de chacune des 9 nouvelles avec un avis personnel argumenté et vivant (et discutable bien sûr), une vue d'ensemble du recueil ainsi que des liens avec l'oeuvre "future" (que nous connaissons maintenant).
Et aussi un avis gentiment polémique sur la reconnaissance tardive de cette oeuvre dans l'île elle-même.
De quoi nous donner envie de retourner vers ce recueil (que l'on peut acheter sur le site d'Albiana) et d'alimenter en commentaires le blog "L'or des livres" (où tous les livres de Jérôme Ferrari sont donc analysés et commentés + une interview de l'auteur + une discussion un peu vive à propos de son style). Ainsi ce blog est pour l'instant le lieu qui offre le plus de richesse analytique sur l'oeuvre majeure de cet écrivain corse !! Reconnaissance éternelle.
(Rappelons que bien d'autres auteurs corses sont présents sur ce blog : beaucoup de plaisir de lecture en perspective pour ceux qui ne connaissent pas encore ce blog !)
Ce blog est destiné à accueillir des points de vue (les vôtres, les miens) concernant les oeuvres corses et particulièrement la littérature corse (écrite en latin, italien, corse, français, etc.). Vous pouvez signifier des admirations aussi bien que des détestations (toujours courtoisement). Ecrivez-moi : f.renucci@free.fr Pour plus de précisions : voir l'article "Take 1" du 24 janvier 2009 !
vendredi 30 septembre 2011
samedi 24 septembre 2011
Bientôt le récit de mon voyage (hilarant, désespérant)
Ah non, ne me dites pas que je n'écris plus de billets à propos de mes lectures (crayon en main) de livres corses ! Ah non !
Et vous ?
Bon...
Donc, je vais me contenter de recopier ici (transformant ce qui n'était qu'un vulgaire commentaire en un noble billet) les menus propos que je viens de tenir en réponse à un commentaire de MP.
Et advienne que pourra. Forse un antru scemu piglierà u so stilò pè scrive ci qualcosa... ?
Eccu isse bellissime parolle :
Allons, souscrivons à l'humour dévastateur de Tancrède Paoletti, un projet du web littéraire corse de toute beauté, d'une profonde pertinence.
Et vous ?
Bon...
Donc, je vais me contenter de recopier ici (transformant ce qui n'était qu'un vulgaire commentaire en un noble billet) les menus propos que je viens de tenir en réponse à un commentaire de MP.
Et advienne que pourra. Forse un antru scemu piglierà u so stilò pè scrive ci qualcosa... ?
Eccu isse bellissime parolle :
Allons, souscrivons à l'humour dévastateur de Tancrède Paoletti, un projet du web littéraire corse de toute beauté, d'une profonde pertinence.
Particulièrement, si nous l'associons dans nos lectures avec les sites de Terres de femmes, d'Invistita, de Corsicapolar, de Musanostra, d'Isularama, de la Gazetta di Mirvella et de Tarrori è Fantasia (et j'en oublie certainement, même s'il me semble que ce sont là les sites littéraires corses les plus vivants ; il y a aussi le blog L'Or des livres).
Tiens il faudrait décrire ce voyage numérique de sites en sites, de la part d'un lecteur lambda ; je vais peut-être le faire, bientôt. Peut-être.
lundi 19 septembre 2011
"Je n'aurai pas le temps ! Pas le temps !" chantait Michel Fugain
C'était en 1967, eh oui, déjà, cela fait loin, mais pas si loin, aussi. Voilà voilà (cliquez sur "Voilà voilà", si vous voulez mettre cette chanson en fonds musical de votre lecture...)
Alors pourquoi prendre le temps et la plume pour inscrire quelques mots dans un nouveau billet ?
Eh bien pour vous signaler mon désarroi, mon trouble, ma joie, ma douleur, et l'arrivée d'un nouveau blog littéraire corse !
Les mots me manquent.
Le titre du blog ? "Passions cyrnéennes".
Son créateur ? Tancrède Paoletti. (Oui ce nom est connu des visiteurs de ce blog, cliquez sur son nom, oui, cliquez sur son nom.)
L'objectif de ce blog ? Réhabiliter une certaine conception - discutable - de l'écriture poétique, de la morale commune et de l'honneur patriotique (si j'ai bien compris).
Heureusement, ce blog vit, lui aussi, au gré des commentaires et je vous recommande bien sûr de lire les interventions (et de les méditer) d'un certain Bronsky (dont nous sommes déjà nombreux à réclamer la suite de la confession autobiographique qu'il a commencé à la suite d'un billet de "Passions cyrnéennes", je ne vous dis pas lequel, et j'oublie même de vous mettre en garde...)
Alors, donc ? Qu'en est-il au bout du compte ? Eh bien, une nouvelle fois, nous sommes en présence d'un signe indubitable de vitalité de la littérature corse ! Elle est foutraque, elle est n'importe nawak ! Elle est irrécupérable !
Gloire à Monsieur Paoletti. Dont les interventions vont jusqu'à animer le forum de Musanostra (ici et ici).
Je suis moi-même intervenu suite au billet reprenant un poème de Diane de Cuttoli, car, au fond du tréfonds de moi, je doute, je sais il faut douter, mais là je doute sérieusement, et j'exprime ce doute, je me pose la question, où va-t-on ? Et qui y va ? Et quoi y faire ? Est-ce seulement dicible, audible ?
Alors pourquoi prendre le temps et la plume pour inscrire quelques mots dans un nouveau billet ?
Eh bien pour vous signaler mon désarroi, mon trouble, ma joie, ma douleur, et l'arrivée d'un nouveau blog littéraire corse !
Les mots me manquent.
Le titre du blog ? "Passions cyrnéennes".
Son créateur ? Tancrède Paoletti. (Oui ce nom est connu des visiteurs de ce blog, cliquez sur son nom, oui, cliquez sur son nom.)
L'objectif de ce blog ? Réhabiliter une certaine conception - discutable - de l'écriture poétique, de la morale commune et de l'honneur patriotique (si j'ai bien compris).
Heureusement, ce blog vit, lui aussi, au gré des commentaires et je vous recommande bien sûr de lire les interventions (et de les méditer) d'un certain Bronsky (dont nous sommes déjà nombreux à réclamer la suite de la confession autobiographique qu'il a commencé à la suite d'un billet de "Passions cyrnéennes", je ne vous dis pas lequel, et j'oublie même de vous mettre en garde...)
Alors, donc ? Qu'en est-il au bout du compte ? Eh bien, une nouvelle fois, nous sommes en présence d'un signe indubitable de vitalité de la littérature corse ! Elle est foutraque, elle est n'importe nawak ! Elle est irrécupérable !
Gloire à Monsieur Paoletti. Dont les interventions vont jusqu'à animer le forum de Musanostra (ici et ici).
Je suis moi-même intervenu suite au billet reprenant un poème de Diane de Cuttoli, car, au fond du tréfonds de moi, je doute, je sais il faut douter, mais là je doute sérieusement, et j'exprime ce doute, je me pose la question, où va-t-on ? Et qui y va ? Et quoi y faire ? Est-ce seulement dicible, audible ?
samedi 10 septembre 2011
Une demande pressante !!
Je ne sais pas si vous avez lu le grand entretien croisé que Constant Sbraggia a eu avec Jean-Marie Arrighi et Marcu Biancarelli dans le dernier numéro du magazine Corsica (mois de septembre 2011 donc), à propos de la "langue corse".
Non ? Alors vous pouvez cliquer ici pour le lire (et lorsqu'il aura disparu du site de Corsica, nous nous débrouillerons). C'est vraiment passionnant, car les propos des deux sont précis, informés, mais légèrement différents, voire carrément. Ah quel plaisir de voir les désaccords s'énoncer clairement ! (Je n'épilogue pas).
A un moment donné, Marcu Biancarelli fait état du mépris encore très fréquent qu'un professeur de corse peut ressentir de la part de collègues profs d'autres disciplines, ou de parents d'élèves, etc... Bref, du fait que l'enseignement de cette langue ne va toujours pas de soi, pas vraiment (dans le coeur des gens).
Je fais ici une demande pressante (qui n'aura peut-être pas d'effet sur l'existence de ce mépris, mais sait-on jamais) que je pourrais résumer ainsi : nous avons besoin d'outils très concrets, pour faire en sorte qu'idées, sentiments et désirs naissent et s'expriment pleinement.
Quel outil, par exemple, eh bien un fascicule pédagogique à l'intention des professeurs qui présente de façon vivante et pertinente la littérature corse dans toutes ses langues.
Je replace ici un échange que j'ai eu sur Facebook (je vois circuler des messages sur ce réseau social qui semblent montrer - et pourquoi pas - qu'il est un lieu plus sympathique pour discuter que les sites, blogs et forums... intéressant ; à analyser), échange qui développe cette question :
Non ? Alors vous pouvez cliquer ici pour le lire (et lorsqu'il aura disparu du site de Corsica, nous nous débrouillerons). C'est vraiment passionnant, car les propos des deux sont précis, informés, mais légèrement différents, voire carrément. Ah quel plaisir de voir les désaccords s'énoncer clairement ! (Je n'épilogue pas).
A un moment donné, Marcu Biancarelli fait état du mépris encore très fréquent qu'un professeur de corse peut ressentir de la part de collègues profs d'autres disciplines, ou de parents d'élèves, etc... Bref, du fait que l'enseignement de cette langue ne va toujours pas de soi, pas vraiment (dans le coeur des gens).
Je fais ici une demande pressante (qui n'aura peut-être pas d'effet sur l'existence de ce mépris, mais sait-on jamais) que je pourrais résumer ainsi : nous avons besoin d'outils très concrets, pour faire en sorte qu'idées, sentiments et désirs naissent et s'expriment pleinement.
Quel outil, par exemple, eh bien un fascicule pédagogique à l'intention des professeurs qui présente de façon vivante et pertinente la littérature corse dans toutes ses langues.
Je replace ici un échange que j'ai eu sur Facebook (je vois circuler des messages sur ce réseau social qui semblent montrer - et pourquoi pas - qu'il est un lieu plus sympathique pour discuter que les sites, blogs et forums... intéressant ; à analyser), échange qui développe cette question :
- Morwenna Mairin Morgan Cela fait beaucoup déjà mais par contre d'énormes efforts sont à faire dans les contenus des programmes scolaires qui sont parfois affligeants du fait de leur pauvreté culturelle. Toujours les mêmes chansons (alors qu'on en a de si belles !!!), les mêmes poésies, bref, lassant et pas très motivant !!!Qui interpeller pour que cela change ?Hier, à 17:00 · · 1 personne
- François-Xavier Renucci Morwenna, je ne connais pas les contenus précis des programmes de corse (ou d'italien, ou de latin) ; je connais ceux de français (étant prof de français à Aix). Je ne connais pas non plus la réalité de ce qui est travaillé dans les cours de corse, italien, latin, français dans l'île (car il peut y avoir des différences entre programmes et cours réels, ce qui n'est pas une critique puisque la liberté pédagogique des enseignants est bienvenue, dans un cadre commun). Ce que je veux dire, c'est qu'il faudrait solliciter le rectorat de l'académie de Corse pour savoir ce qu'il en est et pour faire des demandes. Par exemple : les livres de littérature en langue corse sont-ils lus dans leur intégralité ? Des classes ont-elles lu "Ghjuventù ghjuventù" de Jureczek, ou "A funtana d'Altea" de Thiers, ou "Prighjuneri" de Biancarelli ? Et puis, ne serait-il pas intéressant de proposer une vue générale de la littérature corse dans un petit fascicule (sur le mode du "Ecrire en corse" de Fusina) à destination des enseignants ? Une sorte de mini-programme qui mettrait en valeur les textes les plus riches de cette littérature (depuis le 15ème siècle jusqu'à aujourd'hui, et dans les quatre langues dans lesquelles elle est lisible : latin, italien, corse, français). Et puis d'engager les profs de français, italien, latin, corse à travailler ensemble autour d'une thématique travaillée dans la littérature corse, par exemple. Je pense à cela aussi d'un point de vue de la diffusion du livre insulaire : il faudrait que les enseignants fassent acheter des livres corses (écrits en français, italien, corse, latin), mais pour cela il faudrait une politique de publication de livres de poche (entre 2 et 6 euros maximum, comme les livres que nous faisons acheter pour le cours de français). Ou alors que les établissements scolaires achètent des séries qui seront prêtés à plusieurs générations d'élèves.
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