samedi 2 juillet 2011

Discussions prévues autour de "Eloge de la littérature corse"


Une brève annonce, pour signaler à tous ceux qui n'auraient pas mieux à faire ces jours-là que je discuterais volontiers avec eux autour du livre "Eloge de la littérature corse", et à partir de deux questions apéritives :

1. A quoi sert le blog "Pour une littérature corse" ?

2. La littérature corse a-t-elle besoin (j'allais dire "mérite-t-elle") qu'on en fasse l'éloge ?


Où et quand ?

1. samedi 16 juillet, à Campile, mon village, d'où l'on peut voir le San Petrone, l'étang de Biguglia, les îles toscanes et l'Italie (je sais, votre village aussi est le plus beau). Ce devrait être en fin de matinée, sur la place de l'église. Ce sera dans le cadre de la tournée estivale de Corse-Matin et des éditions Albiana.

2. jeudi 21 juillet, à Ajaccio, la ville de ma scolarité, d'où l'on peut voir... le golfe d'Ajaccio. Ce sera à la librairie La Marge, de 17 h 30 à 19 h 30.

Evidemment, il ne s'agit pas pour moi de parler tout seul (dans tous les sens du terme...), donc venez nombreux avec vos questions, vos critiques, vos remarques. Au plaisir.

(l'image)

8 commentaires:

  1. Campile est du mauvais côté de la montagne... J'y ai enseigné une année. Je ne sais où je serais le 16 juillet. Mais pourquoi pas?

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  2. Mauvais côté, mauvais côté... tout est relatif. Enseigner à Campile : quand était-ce ? au groupe scolaire qui donne sur la place de l'Eglise ? D'un point de vue littéraire, vous savez que Campile compte un ami d'Apollinaire, Ange-Toussaint Luca et le poète Charles-Timoléon Pasqualini...

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  3. Ce fut mon premier poste...Année scolaire 94-95! Aujourd'hui le groupe est fermée, et les élèves vont à Ortiporiu. Personnellement je suis de l'Ampugnani, San Damianu...(Un des villages de Castel'd'Acqua)

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  4. En tant qu'amoureux de la littérature et natif de Corse du sud, j'avoue ne pas comprendre l'intérêt de cette discussions sur des lieux obscurs oubliés du Seigneur.

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  5. Cher Anonyme 09:22, merci pour cette pique, c'est l'occasion de clarifier les choses...

    Ah Campile... Campile... Pourquoi évoquer Capmpile ?

    Tout simplement parce que sur la place de l'Eglise vous trouverez un panneau vous expliquant que ce village a vu naître et mourir un jeune poète (médecin militaire de son état) de 25 ans, Charles-Timoléon Pasqualini (1840-1866). Ses poèmes ont été publiés dans un recueil posthume, sous le titre "Choses du siècle et choses du coeur"...

    Je l'avais rapidement évoqué dans un billet de février 2010 : http://pourunelitteraturecorse.blogspot.com/2010/02/charles-timoleon-pasqualini.html

    Et aussi parce que le poème d'Apollinaire, "Rhénane d'automne" (in Alcools), est dédié à son ami Ange-Toussaint Luca, autre Campilais, amoureux des lettres.

    Voir cet autre billet : http://pourunelitteraturecorse.blogspot.com/2010/06/en-vrac-tel-un-fantome.html

    CONCLUSION ? :

    je sais, je sais, Bastia est une ville éminemment littéraire, le Cap Corse est truffé d'écrivains, Les Lettres Ghisonaises sont merveilleuses, Porti Vechju est infesté de scribouillards... mais, mais, mais... c'est bien Campile qui est le centre géographique et symbolique de la Littérature Corse. Et s'il faut convoquer la Bible et les extra-terrestres pour le confirmer, je le ferai !!

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  6. 1° Très heureux de constater que les Lettres Ghisonaises existent bel et bien puisqu'elles sont citées (com 5).
    2° Très heureux de constater que le champ littéraire corse est vivant puisque divers lieux en briguent la centralité (com 5).
    3° Fassent le ciel que tous ces lieux déplacent vers Campile une ambassade aux fins d'y défendre leurs prétentions.

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  7. Xavier,
    fasse le Ciel que ces ambassades soient nombreuses, ce sera l'occasion de consacrer officiellement la poly-centralité de la Littérature Corse !

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  8. François,
    À nos Consulte, le nombre d’ambassades est d’ordinaire proportionnel à la sévérité et à la généralité de la menace extérieure. Comme il l’a été si fréquemment et si unanimement rappelé en ce blog, le cliché est la plus patente et la plus constante de ces menaces. Sus à ça, pour correction !
    Parler de poly-centralité est déjà une correction infligée à tous les clichés qui servent l’absence de centre comme une figure du désordre. Point de vue apaisant pour tous ceux qui se sont soumis de gré ou de force à une centralité qui les écrase ; qui se consolent en donnant cette force pour irrésistible ou nécessaire ; qui, de ce fait, s’irritent à mort contre qui ose montrer — Scandale ! —, par sa résistance à l’écrasement, que cette force n’a rien d’irrésistible, ni rien de nécessaire.
    Les génuflexions sont toujours plus farouchement défendues par ceux qui les font que par ceux qui les reçoivent. Les premiers disent répondre à un impératif sublime et sacré. Les seconds savent très exactement à quoi elles servent. Nous serons là pour le rappeler.

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