samedi 24 septembre 2011

Bientôt le récit de mon voyage (hilarant, désespérant)

Ah non, ne me dites pas que je n'écris plus de billets à propos de mes lectures (crayon en main) de livres corses ! Ah non !

Et vous ?

Bon...

Donc, je vais me contenter de recopier ici (transformant ce qui n'était qu'un vulgaire commentaire en un noble billet) les menus propos que je viens de tenir en réponse à un commentaire de MP.

Et advienne que pourra. Forse un antru scemu piglierà u so stilò pè scrive ci qualcosa... ?

Eccu isse bellissime parolle :

Allons, souscrivons à l'humour dévastateur de Tancrède Paoletti, un projet du web littéraire corse de toute beauté, d'une profonde pertinence.

Particulièrement, si nous l'associons dans nos lectures avec les sites de Terres de femmes, d'Invistita, de Corsicapolar, de Musanostra, d'Isularama, de la Gazetta di Mirvella et de Tarrori è Fantasia (et j'en oublie certainement, même s'il me semble que ce sont là les sites littéraires corses les plus vivants ; il y a aussi le blog L'Or des livres).

Tiens il faudrait décrire ce voyage numérique de sites en sites, de la part d'un lecteur lambda ; je vais peut-être le faire, bientôt. Peut-être.

15 commentaires:

  1. Je complète ce billet : les discussions littéraires corses sont aussi - et peut-être beaucoup plus - vivantes sur Facebook. Je lis en ce moment "Après le livre" de François Bon (passionnant, pour penser non seulement le livre imprimé, ses valeurs, l'écriture Web, mais encore l'oral et l'écrit, et l'humanité en général), et je tombe sur ce passage qui me sidère :

    "Ecrasement aussi des durées : un statut ou un message Facebook n'est visible que six heures en moyenne, accueille plus de la moitié de ses visites dans l'heure même suivant la mise en ligne, disparaissant de votre page où d'autres ont pris la place." (page 261) (Les chroniques du livre sont aussi disponibles sur son site "tierslivre.net").

    Facebook : "just the place for a corsican literature !"

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  2. Les discussions littéraires - corses ou autres - sur le web doivent à mon sens s'appuyer sur les deux supports mais en privilégiant le blog.
    Avec trois ans d'ancienneté et presque 120 articles, je peux en effet constater tous les jours que l'audience actuelle - et croissante - de mon blog est tout autant due à mes articles récents qu'aux plus anciens qui semblent reprendre parfois une seconde vie...
    Encourageant, non ?
    ( Personnellement - et au risque de me faire lyncher -, je ne goûte pas du tout l'humour peu relevé et, surtout, peu inventif du site littéraire du sieur Tancrède et pourtant j'aime beaucoup rire !)

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  3. Emmanuelle,
    oui utiliser le blog et facebook, en même temps ; et les forums aussi. Le blog a pour lui de mieux conserver et rendre accessibles d'anciennes prises de paroles et discussions.
    Je constate aussi que les anciens billets de "Pour une littérature corse" sont régulièrement consultés (particulièrement, je ne sais pourquoi, puisque aucun nouveau commentaire ne vient le préciser, un billet consacré à Rinatu Coti et son essai "Intornu à l'essezza" !).

    Quant à "Passions cyrnéennes" de Tancrède Paoletti, cela doit être l'état désastreux de la littérature corse qui me pousse à y voir une bouffée d'air revigorante, car il me fait vraiment rire cet humour-là (même peu relevé et peu inventif). Non personne ne lynchera personne, même si parfois... bref. Mais quel type d'humour aimerais-tu voir officier dans l'espace littéraire corse, Emmanuelle ? (Peut-être as-tu des références littéraires, papier ou numériques ?).

    Amicalement.

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  4. Mais, malgré mes connaissances lacunaires de l'espace littéraire corse, j'y trouve déjà beaucoup d'humour et surtout un humour plus à mon goût :
    J'ai adoré celui de "Codex Corsicae" et j'ai beaucoup ri aussi en lisant "Pegasi" , "Aleph zéro" et "Variétés de la mort" - que je suis en train de relire et de passer au scalpel . Sans oublier, plus ponctuellement, "Murtoriu", "Dans le secret" ou "Balco Atlantico" ...

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  5. D'accord avec toi, Emmanuelle. Ce ne sont cependant pas le même type d'écriture que celle d'un blog parodique et des nouvelles ou romans. J'ai apprécié aussi les livres que tu cites. Je ne peux pas relire la première nouvelle de "Prighjuneri" sans rire énormément.

    Bon attention à l'usage du scalpel, déjà que la littérature corse n'existe pas, si en plus tu la découpes en morceaux... (bon, j'attends avec impatience ta relecture de "Variétés de la mort", de Jérôme Ferrari, éditions Albiana : j'écris ces précisions pour les éventuels nouveaux visiteurs du blog.)

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  6. Je suis en desaccord total avec les goûts d'Emmanuelle en matière d'humour. Excusez-moi mais comparer la drôlerie vaguement potache de scribouillards tels que Ferrari et Biancarelli avec la verve inspirée d'un Tancrède...oui vraiment excusez moi ! Il serait tout de même temps de remettre chacun à sa place.

    Faustin Moreschi-Defonds
    Humoriste lui même.

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  7. Monsieur Moreschi-Defonds,
    vous êtes tout excusé.

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  8. Je sens poindre dans votre dernier commentaire comme un soupçon d'ironie.
    Je croyais que vous exerciez le mètier d'alphabétiseur public et pensais, à tort visiblement, que vous auriez su distinguer le sens propre du sens figuré...

    Faustin Moreschi-Defonds.
    Conchyliculteur amateur.

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  9. S'il est ironique, c'est qu'il a parfaitement su distinguer le sens propre et le sens figuré. Voyez Anonyme, vous vous êtes pris dans vos propres contradictions...

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  10. Non mais des fois ! De quoi me mêle-je ?
    S'il est ironique c'est qu'il me cherche des noises mais moi des noises j'en ai plein la musette, sangu'lu crucifissu !

    Faustin Moreschi-Defonds
    Enervé chronique.

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  11. Des noises dans la musette..Ou des noisettes dans la muse?..Me voilà vulgaire! Pardon pardon Pardon Monsieur Renucci, je n'ai pu résister à cette presque contrepèterie et à faire un jeu de mot parfaitement douteux...

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  12. Ma chère et douce MP, vous ne résistez pas à grand chose, on dirait, sauf à moi, ce qui me fera mourir de chagrin.

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  13. Mais non, vous vous en remettrez. Prenez donc quelques médecines, une bonne tisane, je vous y autorise même une légère rasade de cette eau de vie que vous gardez précieusement, celle qui vous vient de votre père....Elle guérit tout.

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