Oui, il faudra revenir dans un nouveau billet sur les qualités d'écriture des chansons de Pierre Gambini. On sait que la poésie insulaire est très créative, ses chansons en sont une nouvelle preuve (peut-être plus par ce qui est proprement dit que par la forme). Avant de placer ici le texte de "Lavinia" et de sa traduction française (que l'on trouve sur le site de l'auteur-compositeur-interprète), je rappelle ici que nous avons le très grand plaisir d'accueillir Pierre Gambini pour un concert au forum de la FNAC d'Aix-en-Provence (samedi 22 octobre 2011, 17 h 30). Venez nombreux (si vous pouvez, et si vous êtes curieux de ce qui se fait de beau et d'original).
Quand je dis "nous" avons le plaisir, ce "nous" désigne l'Amicale corse d'Aix et la FNAC d'Aix. La soirée se poursuivra avec le chanteur au local de l'amicale.
Pour voir la présentation de ce concert de Pierre Gambini sur le site de la FNAC, cliquez ici.
Pour écouter les chansons de son dernier album, cliquez ici.
Pour lire le texte de "Lavinia" (Mais d'où vient cette "Lavinia" ?), voyez ici :
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LAVINIA
A mo barca sbattulava, Mi purtava ogni volta, In li lochi i più persi, Laghi immensi è prufondi, Duve battia lu freddu. Curagiosu o incuscente, Seguitava e pozzine, Sculliscendu nant’à i scogli, Crosciu intintu di turmentu. A mo luce, u mo sole, A mo petra lampendu a vitrina, Di l’amore è a so idea, Chì u cummunu ci hà vindutu. Ripigliava lu fiume, Saltendu cum’un cervu, L’acqua sin’à lu mo pettu, Senza inchità mi di a morte, Chi mi faccia la spia. Tandu m’abbandunava, Scurdendu si d’esse degnu, Animale più ch’umanu, Minatu à sangue dà la mo vergogna. A mo stella, a mo luna, A mo piola tagliendu e radiche, Di l’amore è a so idea, Chì u cummunu ci hà vindutu. In lu stagnu di u dubbiu, A tempu ch’eu mi nigai, Truvai una perla bionda, È mi dissi ti tengu caru, Tale à un Diu Rumanu. A mo pella, u mo sangue, A mo nave chì mi porta luntanu, Duve l’amore hè a so natura, U cummunu si n’hè scurdatu. U mo ventu talentuosu, Chì mi punta sempre pè u megliu, Duve l’amore hè a so natura, U cummunu si n’hè scurdatu. (traduction en français) Ma barque brimbalait, Me portait chaque fois, Dans des lieux plus reculés, Lacs immenses et profonds, Où le froid gouvernait. Courageux ou inconscient, Je suivais les détroits, Trébuchant sur les roches, Trempé de tourments. Ma Lumière, mon soleil, Ma pierre éclatant la vitrine, De l’Amour et de son idée, Que le commun nous a vendu. Je reprenais la rivière, Sautant comme un cerf, Baignant jusqu’au cou, Sans m’inquiéter de la mort, Qui pourtant, faisait le guet. Alors, je m’abandonnais, Oubliant d’être digne, Animal plus qu’humain, Frappé aux sangs par mon impudeur. Mon étoile, ma lune, Ma hache coupant les racines, De l’amour et de son idée, Que le commun nous a vendu. Dans l’étang du doute, Au moment où je me noyais, Je trouvai une perle blonde, Et elle me dit : Je t’aime, Comme à un dieu romain. Ma peau, mon sang, Mon navire qui me porte plus loin, Où l’amour est son origine Que le commun a oublié. Mon vent talentueux, Qui me pousse vers le mieux, Où l’amour est son origine Que le commun a oublié. |
Ça déborde de partout. Vous êtes nul. C'est une honte.
RépondreSupprimerBon, ça ne déborde plus, mais il y a beaucoup de blanc en fin de billet...
RépondreSupprimerCe blanc est hideux ! A quand troppu, à quand micca ! C'est une honte ! Quand on a la prétention de tenir un blog, on s'en donne les moyens.
RépondreSupprimerMon vent talentueux ??? Voilà ce qui s'appelle péter plus haut que son cul, M. Gambini.
RépondreSupprimerEh oui le grand vent talentueux de Pierre Gambini à fait beaucoup de place nette à la fin de ce billet, tout s'explique maintenant.
RépondreSupprimerTancrède, votre mauvais esprit va finir par faire fuir toutes les personnes innocentes qui cherchent avec bon coeur à découvrir les belles choses que produisent les artistes insulaires !
non, ça les fait beaucoup rire, finalement. (les personnes innocentes...)
RépondreSupprimerIl vous sied bien, M. Renucci, de prendre à partie ce qui font vivre votre blog alors que vous-mêmes réagissez par un calembour douteux. Affreuse hypocrisie !
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