lundi 3 octobre 2011

Un entretien passionnant... et un regret

Sta sera un articulu, prestu prestu chì u tempu... a sapete.

Dunque, leghjite issa intervista di Marcu Biancarelli è Olivier Jehasse fatta da Norbert Paganelli (nant'à u so situ : "Invistita") : ci parlanu di "Cusmugrafia/Cosmographie", accolta di croniche literarie esciute ind'è La Corse Votre Hebdo o nant'à Internet.

Ci parla l'autore di a passione pè i scrittori di u "sonniu è di a libertà", di a scrittura capita cumu "resistenza".

Ma solu vogliu sta sera mintuà isse parolle di MB (a questione di Paganelli era di sapè s'ellu era pussibule di fà una critica negativa nant'à un libru corsu) :

MB : C’est vrai que ces chroniques, qui paraissaient dans l’Hebdo du Corse-Matin jusqu’à l’été dernier, avaient aussi pour objectif de traiter la production corse avec le même filtre que j’aurais appliqué à d’autres œuvres. Il s’agissait bien pour moi, donc, de mettre tout le monde sur un même pied d’égalité. Mais pour autant je ne me prends pas réellement pour un « critique » littéraire. Même si j’avais plus ou moins carte blanche, personne ne m’a chargé d’encenser ni d’éreinter qui que ce soit. Et à vrai dire, proximité ou pas, je me demande bien quel est l’intérêt de flinguer un livre pour le flinguer. Même si on est humain et si quelques coups de griffes nous échappent parfois. D’ailleurs certaines de mes chroniques, présentes ou pas dans le recueil, m’ont tout de même valu des passes d’armes plus ou moins sévères. Elles restent de l’ordre du privé, mais ont bien existé, et infirment le fait que les « critiques » insulaires soient d’une absolue complaisance.

C'est moi qui souligne... Il me semble que le fait que ces "passes d'armes" soient restées privées nous privent justement de leur existence : pourquoi pas de discussion publique ?? De tels échanges ne contribueraient-ils pas à FAIRE AVANCER LE SCHMIBLICK ? (Pardon, pas de majuscules sur Internet, il ne faut pas crier, surtout avec la couleur rouge...).

Bon, il nous reste à relire les chroniques et à lancer d'éventuelles discussions publiques à leur propos...

3 commentaires:

  1. Merci François d'avoir relayé cet entretien et merci aussi de nous avoir fait découvrir le superbe article d'Emmanuelle Caminade qui nous incite à une redécouverte (c'est mon cas, je le confesse) de l'ouvrage de J. Ferrari que vient de rééditer les éditions Albiana. Pour en revenir à mon entretien avec M. Biancarelli et O. Jehasse, il est bien évident que j'ai pensé à toi , à tes propos sur la critique insulaire en posant cette question. Je comprends qu'elle puisse te préoccuper, ce n'est pas mon cas. Mais au fond la littérature doit aussi nous apprendre à accepter les préoccupations d'autrui et c'est en ce sens que j'ai posé ma question.
    Sur le chapitre de l'humour, je crois que tu as raison: l'entretien nous apprend beaucoup mais je n'en dirai pas plus afin de ne pas déflorer les propos des deux intervenants que je remercie pour leur participation très active.

    En espérant, bien entendu que leurs propos soient commentés car, me semble-t-il, ils en valent la peine.

    Norbert

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  2. De rien Norbert, je ne le fais pas pour te faire plaisir, d'ailleurs je ne le fais pas pour me faire plaisir non plus, ça suffit la complaisance et l'autocomplaisance dans les sourires entendus scellant l'assentiment feint dans le silence des tombes !! (Aïe, j'ai peur d'avoir écrit une phrase pas très belle là...).

    Maintenant les choses sérieuses commencent, et nous verrons bien qui DESIRE vraiment l'existence d'une littérature corse digne de ce nom, nom de dieu !!

    J'ai bien compris, Norbert, que je ne peux pas compter sur toi dans ce combat !! Tu m'attaques avec beaucoup de vice, je te reconnais bien là !

    Non la littérature n'est pas une école de l'écoute et du respect ; c'est moi qui décide de tout ici !! Je suis tout seul, je le sais, j'en suis consterné, mais ça ne m'étonne pas, et finalement je m'en félicite ! La postérité me rendra justice !!!

    Et l'humour n'a pas sa place sur ce nom de dieu de blog !!!

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  3. Je sais bien Monsieur Renucci que le vieux fond de charité judéo-chrétienne qui hante le fond de toute âme civilisée a déserté la vôtre depuis belle lurette . Je sais que sous le masque de votre complaisance se cache la hideuse envie de détruire et de pourfendre mais vous êtes à moitié pardonné puisque vous le dites vous-même. Allons bon ! Je ne vais pas demeurer en reste !

    Non , plus sérieusement j'aimerai vraiment qu'un réel débat s'instaure sur les propos de M. Biancarelli et ceux d'O. Jéhasse car ils s'expriment véritablement d'une manière sincère et c'est de cela dont nous avons besoin.

    N.Paganelli

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