jeudi 28 octobre 2010

Qui a pratiqué (pratique encore) ce rituel ?


Ou à défaut, qui a des informations à propos de ce rituel ?

Je reporte ici une demande de la part de Pierre Bacchelli. Il vaut mieux qu'elle se retrouve dans un billet tout neuf qu'à la fin d'un commentaire : c'est plus cohérent et cela lui donnera un peu plus de visibilité. J'espère que l'appel sera entendu.

(Cette histoire de signes dans la cendre, cela me fait penser - cela n'a peut-être rien à voir, il faut attendre la Noël pour voir arriver le livre - au prochain recueil de poésie de Patrizia Gattaceca : il s'intitule en corse "Tempi di rena" et sera traduit, par Dumenica Verdoni, par "Dans le duvet des cendres". Bon, ce n'est guère utile comme première réaction mais tout de même...)

Voici l'appel :

Je voudrais, si cela est possible, parce que je ne sais où le placer ailleurs, demander aux bonnes volontés de ce blog, et si vous le permettez (c'est hypocritement trop tard), de me renseigner sur les origines d'un rituel sarde - mentionné par G. de Cortanze dans Les vice-rois qui raconte les gestes de Grazzia, domestique d'Ercole Tommaso, nommé vice-roi de Sardaigne : "...après le petit déjeuner, elle se rendait dans le petit salon et le fumoir, vidait les cheminées où on avait fait du feu, et prenait les cendres qu'elle tamisait avant de les remettre proprement dans le feu ouvert. Son travail aurait pu s'arrêter là, mais elle mettait un soin particulier à exécuter ensuite des décorations mystérieuses dans les cendres en se servant d'un pied de verre...... -Pourquoi ces dessins dans la cendre des cheminées ? (E.Tommaso) - Pour protèger Monsieur des mauvais esprits du feu, des pièges de l'île.......", et aussi Sergio Atzeni dans : Nous passions sur la terre, légers, mais aussi dans La fable du juge bandit - et une similitude de rituel semblable en Corse dont me parlait ma grand-mère paternelle.

Quelqu'un ou quelqu'une possèderait-il (-elle) des références sur ce rituel en Corse ? Merci.

(La photo, qui n'a strictement rien à voir avec la demande précédente)

3 commentaires:

  1. Je vous remercie pour avoir ainsi relayé ma demande.C'est d'autant plus important que par la suite je voudrais essayer de faire une comparaison hasardeuse entre les rites funéraires nuragiques corses et sardes,surtout à la fin du 2ème millénaire et en même temps élargir l'intérêt des textes de Sergio Atzneni avec et vers les récentes découvertes(que je sais en cours)sur la civilisation des nuraghes.
    Je vais juste répondre à Anonyme sur le billet de la littérature corse, et après je vous quitte cordialement pour aujourd'hui.
    Pierre

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  2. De quelles récentes découvertes parle Monsieur Baccelli ? ça m'intéresse beaucoup. Y a-t-il moyen d'en savoir plus ? Cordialement.

    MB

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  3. MB,
    Je vous remercie beaucoup de déjà me répondre.Mais comprenons- nous bien:tout ce que je cherche est à titre personnel,si ensuite je peux en faire profiter la "collectivité",j'en serais le plus heureux.Je suis très partageur.
    Je veux dire par là que je ne compte ni faire un essai ou quelque chose d'approchant,ni aucune publication.Mes compétences sont trop lacunaires et faméliques au regard de ce qu'il me faudrait possèder pour m'exprimer sérieusement sur le sujet.
    J'ai dit ,au début"comparaison hasardeuse".
    Je sais que l'Université de Cagliari,d'ailleurs sous les premières impulsions d'Atzéni,a commencé à développer une archéologie,que je dirai"sociale"des nuraghi.Qui dit social,tout du moins pour moi,comprend la religion et ses rites cultuels,surtout des morts.
    Nous savons,cela j'en suis sûr,que les nuraghi sardes qui se sont étendus pour la Sardaigne depuis le centre nord ont essaimé jusqu'aux abords de Limbara et de Gallura et ont poursuivi jusque dans le sud de notre Ile.
    Certaines survivances de ces rites ont perduré pendant les différentes occupations successives de ces régions.Une des complications qui se fait jour,c'est que parmi ces villages de nuraghi,tous n'avaient pas les mêmes rites.D'un endoit à l'autre il pouvait y avoir des écarts de pratiques très importants.Ces structures tribales n'étaient pas faites sur un schéma unique,et les adossements des croyances n'étaient parfois pas du tout le mêmes.Par exemple d'un village à l'autre le rite des cendres pouvait n'être que protecteur,alors que dans celui juste à côté (Quelques fois une seule dizaine de km)pouvait être divinatoire.
    Encore une fois ,il faudrait avoir une culture des civilisations bien plus complète que la mienne pour ne serait ce même qu'envisager d'en dire au delà.
    Pour l'instant je sais que les dépertements archéologiques de Cagliari et certains de Rome publient timidement et avec réserves quelques bulletins que j'essaye de me procurer bon an mal an,plutôt mal.
    Pour l'instant ,ce qui m'interesse c'est la biographie des cendres en Corse.
    Je suis désolé de peut-être vous décevoir.Croyez que je vous informerai par quelque moyen et certainement par F.X.,dès que j'en saurai plus.
    Je suis désolé de ne pas avoir assez insisté sur le côté ,dans un premier temps,égoistement familial et personnel de ma quête.Celle ci n'en demeure pas moins une,et bien sûr elle peut devenir ce qu'elle est déjà au fond de nous,une quête à plusieurs.
    Je vous renouvelle mes remerciements.
    Cordialement. Pierre

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