lundi 4 octobre 2010

Un autre écho à "Eloge de la littérature corse"


Eh bien, ma foi, je le trouve bien troussé cet article ! Et comme il est très élogieux à propos de "Eloge de la littérature corse", cela fait un double plaisir.

Il est signé Philippe Martinetti - que je ne connais pas (le seul Martinetti que je "connaisse" c'est le boucher chez lequel nous allions quand nous habitions Ajaccio) - et il dit l'essentiel, avec deux citations pertinentes. Il est paru dans le supplément de Corse-Matin, samedi 2 octobre 2010, supplément qui s'appelle "Fémina" (tiens, ça me fait penser que le roman de Jérôme Ferrari n'est pas non plus sur la liste du Fémina - j'avais signalé qu'il n'était ni sur celle du Goncourt, ni sur celle du Renaudot, mais ne désespérons pas). Dans ce supplément, il y a quelques pages réunies sous le chapeau "Versant corse" et une de ces pages est une nouvelle chronique "dédiée à l'actu culturelle". Saluons la naissance de ce nouvel espace de mise en valeur des productions culturelles corses !

Comme je le disais, il me semble que l'article dit l'essentiel, mais puis-je ajouter mon grain de sel ? Oui ? Ok, d'accord.

Alors voici mes réactions :

- je rectifie une information : je suis certes professeur de français (certifié lettres modernes pour les spécialistes) mais pas à "l'université d'Aix-en-Provence" ! On me rencontre plutôt dans les collèges et lycées de la zone Nord-Est 13 où je remplace mes collègues (attention, pas de mauvaises blagues...)

- j'approuve à 100 pour 100 la vision "positive" qui est donnée du livre, notamment dans ces phrases : "Le jeu de ping-pong entre les internautes et l'auteur constitue un formidable passeur de culture et prouve que le livre corse est plus vivant que jamais." Oui : plus vivant que jamais, j'en suis persuadé (et encore, bien plus de paroles pourraient émerger sur le Net, cela viendra).

- j'approuve à 99 pour 100 l'expression suivante : "À la fois plein de vérité, d'humour et d'ironie grinçante, cet éloge de la littérature corse est un bon remède contre la morosité ambiante." Car la formule est un peu forte, je trouve... et j'ai peur que les lecteurs soient surpris quand ils liront les billets consacrés à des pages particulièrement déprimantes comme nos auteurs savent nous en concocter ! Je plaisante, je plaisante. Je trouve effectivement important de souligner qu'il s'agit de partager des plaisirs de lectures (malgré, ou grâce à, des débats qui "ne cessent d'enflammer la toile" ; bon là encore, c'est excessif, il y a des périodes très calmes sur ce blog... en ce moment par exemple !)

- je m'étonne (comme lorsque Véronique Emmanuelli avait présenté l'ouvrage dans La Corse Votre Hebdo) qu'il ne soit pas fait mention de la postface de Marie-Jean Vinciguerra. Ce n'est pas gravissime, mais tout de même, je crois important de souligner que l'ouvrage a été lu dans son intégralité par au moins une personne et que cette personne en a jaugé (avec son regard singulier et discutable bien sûr) les qualités et les défauts. La lecture critique de Marie-Jean Vinciguerra est roborative (toujours adoré ce mot). Elle relance la machine littérature en désolidarisant le lecteur éventuellement tombé sous le charme du livre ! Elle nous renvoie tous vers les livres, ces grandes piscines publiques où nous nous baignons tous plus ou moins en même temps sans nous connaître ou nous reconnaître, masqué que nous sommes par nos bonnets de bain et notre extraordinaire nudité quasi intégrale...

Donc, je répète, je suis ravi par la présentation de l'ouvrage et ravi que la presse insulaire apprécie l'ouvrage.

Maintenant que mon autosatisfaction est à son comble, j'attends les critiques négatives, il y en a, il y en a, mais je ne les entends pas !

(La photo)

2 commentaires:

  1. Bonsoir,

    Merci d'avoir "oser jeter un œil averti" à ce nouvel espace journalistique dédié aux livres et aux arts.

    Désolé pour l'erreur concernant la zone géographique....

    Je suis heureux que vous ayez apprécié le papier, et pour ma part je réitère mon plaisir à la lecture du livre... et plus encore du blog.

    @très bientôt ici ou là..

    Philippe Martinetti

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  2. Merci pour la visite sur le blog, monsieur Martinetti !
    Oui, à très bientôt, j'espère.
    Il y a tellement à lire et discuter. Mais le temps, le temps... En ce moment, ce temps me manque cruellement, c'est comme ça. Je vais peut-être faire un billet ce week-end sur la liste des ouvrages que j'aimerais lire et dont j'aimerais parler et discuter (et que je ne lirai pas...) !!

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