Vous le savez, l'avis des lecteurs est essentiel pour faire exister une littérature (la littérature corse encore plus, puisque l'institution littéraire est encore défaillante). Je suis donc à la recherche d'avis sur les livres de cette littérature. Sur le forum de Musanostra, Marie-Hélène Ferrari, plus connue comme auteur, rappelait qu'elle avait ouvert sur son site, une rubrique intitulée :
"Livres à lire ou à éviter, critiques"
On pourra trouver les avis - publiés entre le 17 juin et le 10 novembre 2008 - trop brefs, trop secs (accompagnés d'extraits des oeuvres, ils auraient été bien plus riches), trop tranchés.
Mais ces trois "défauts" sont en fait trois "qualités" : ce sont des notes synthétiques, vivantes, enlevées, sincères et personnelles. Ainsi, elles donnent envie d'aller voir les livres ou de répondre si l'on n'est pas d'accord. Et puis il est déjà bon de savoir que les oeuvres corses suivantes (mêlées à des oeuvres non corses) ont été lues et ainsi diversement appréciées :
- "Extrême méridien", Marcu Biancarelli
- "Petit plongeoir vers l'abîme", Okuba Kentaro
- "Piccule fictions"
- "Du texte clos à la menace infinie", Ugo Pandolfi
- "L'exil en soi" de Jean-Pierre Santini
Pour aller lire tout cela : voir ici.
De cette liste, je n'ai lu que le livre de Biancarelli, que j'aime beaucoup (la première nouvelle est extrêmement riche de réflexions, de tonalités variées, de scènes cauchemardesques, de figures inoubliables ; la nouvelle intitulée "Le portefeuille" est pour moi la plus belle). Il faut donc que je lise les autres (qui sont déjà dans ma bibliothèque et qui attendent gentiment !)
N'hésitons pas - à nos moments perdus - à réagir, rebondir, répondre (sur le site de MHF ou sur ce blog, ou bien encore ailleurs !)
Ce blog est destiné à accueillir des points de vue (les vôtres, les miens) concernant les oeuvres corses et particulièrement la littérature corse (écrite en latin, italien, corse, français, etc.). Vous pouvez signifier des admirations aussi bien que des détestations (toujours courtoisement). Ecrivez-moi : f.renucci@free.fr Pour plus de précisions : voir l'article "Take 1" du 24 janvier 2009 !
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dans un supermarché(le seul)de corté, on ne trouve que les romans de mh Ferrari ou d'autres des éditions clémentine. Il est donc assuré que ses livres à elle soient vus et peut etre achetés.
RépondreSupprimeril faut se demander ce qui se passe : comment fonctionne le circuit de distribution ? on peut se passer de commerciaux.?
Peut-être que le seul supermarché de Corti n'est pas le meilleur endroit pour évaluer la qualité de la diffusion des livres corses...
RépondreSupprimerJe ne suis guère au courant des réalités de la diffusion, distribution, vente des livres corses, il faudrait demander aux acteurs de la filière (s'ils lisent ces commentaires, un petit mot sera le bienvenu).
Nous pourrions d'ailleurs faire la liste des lieux (librairies principalement) qui vendent et mettent en valeur la littérature corse.
Personnellement, je fais toujours un ou plusieurs tours à Ajaccio à la librairie La Marge (rue Emmanuel Arène) et à Album (place des palmiers) ; et à Bastia à la librairie Album (ancienne SOBADI, sur le boulevard Paoli), et parfois à Terra Nova (près de la chapelle Saint-Roch, je crois et autrefois j'allais aussi chez Marzocchi, il faudrait que j'y retourne ; il y avait (et il doit encore y avoir) un bouquiniste dans une rue perpendiculaire au boulevard (la Traverse, comme je ne l'ai jamais appelé, personnellement).
Et puis tant mieux pour Marie-Hélène Ferrari si ces livres arrivent jusqu'au supermarché de Corti (en plus des bateaux de la Corsica Ferries).
A Anonyme 16:34 : quels sont les ouvrages que vous auriez aimé trouver dans ce supermarché ?
A bientôt et merci pour votre commentaire.
Ajout au précédent billet :
RépondreSupprimerje fréquente aussi la Libraire Le Roi Lire dans la galerie marchande du centre commercial (Champion ou autre) de Furiani.
je cherchais le dernier livre de jean claude rogliano et celui de biancarelli
RépondreSupprimerJ'espère que vous les avez trouver ailleurs.
RépondreSupprimerTenez-nous au courant de vos deux lectures, cornez les pages que vous avez aimées, faites-en part sur ce blog (ou ailleurs où les lecteurs internautes peuvent vous retrouver)... non ?
Je n'ai lu ni "Les mille et une vies de Théodore Roi de Corse" de Rogliano (cela viendra) ni encore "Murtoriu" de Biancarelli (cela viendra aussi). Mais parlons-en quand même ! (Notamment avec les dizaines de visiteurs de ce blog qui sont encore gentiment muets !)
A tutti : à prestu !
Per "Murtoriu" (chì per mè hè un capu d'opera) andate puru à leghje a discursata di lettori chì si face nantu à u so Blog : "Biancarelli in barsaglia" (l'altre rubriche sò da leghje dinù, cum'è a cronica literaria, spassighjata piena à scuperte)
RépondreSupprimerHè sempre megliu à cumprà libri chè hamburgers in i supermercati...Astrimente ci hè Internet dinù per cumandà i libri!
lol
RépondreSupprimercela a l'air de vous contrarier que je sois à Corte. En fait c'est tout simple monsieur, un commercial passe, il propose des livres, par exemple chez Albiana Pierre Jean propose Marco Biancarelli, ou un autre. Si le directeur sait qu'il va vendre il prend le livre, ou pas, c'est à sa discretion. Il n'y a pas de passe droit, pas de systeme. Si le livre est rentable ou apprécié, le directeur le prend.C'est un marché. Je tiens à préciser par ailleurs que les éditions Albiana bénéficient d'une couverture médiatique très importante, journaux télé etc, et qu'ils sont très au point sur la com, ce qui n'est pas notre cas. Mon éditeur paye de temps en temps une pub, mais mes livres sont rarement chroniqués. POurtant ils ont un public, et donc les gestionnaires que sont les grandes distributeurs les prennent.Quand un titre ne fontionne pas, ils le renvoient. c'est la loi du marché. Ai je répondu à votre question? et désolée d'avoir offensé votre vue
MHF
Bon, je ne sais pas si ce commentaire est parti au paradis des bavardages inutiles mais on dirait que mon premier envoi n'est pas passé
RépondreSupprimerMonsieur, désolée que la vue de mes livres vous offense la vue, mais je n'y suis pour rien
Un gérant de supermarché prend chez un commercial le livre qu'il souhaite, en fonction de sa capacité à le vendre ou non. La place est comptabiisée au metre carré. le commercial de Clementine passe, le commercial de Albiana passe, ils proposent, le gérant dispose. C'est aussi simple que cela.Albiana est très implanté dans les journaux, les tv, les radios, et leurs auteurs sont très médiatisés. Ce n'est pas mon cas, les gérant prennent mes livres sur le cratère le plus basique qu'il soit: ils se vendent
vraiment sincèrement navrée que cela vous contrarie. ceci dit pour acheter un livre dont j'ai envie, je vais en librairie, où il y a de tout. Et puis encore une chose, je me réjouis toujours du succes d'un livre, même quand je n'aime pas la personne qui l'écrit, parce que c'est toujours du temps de pris à la téléréalité. Alors pas d'amertume, et la prochaine fois, détournez votre regard de ma pauvre production sans aigreur
Marie Hélène Ferrari
A Francesca,
RépondreSupprimermerci de mentionner le site de Biancarelli in Barsaglia (intitulé ici "Biancarelli 3" dans les rubrique "Libellés") : les discussions y sont effectivement très riches, évoquant bien d'autres oeuvres que celles de Marcu Biancarelli ; il faut aller voir et participer si possible.
Bon, il faut absolument que je prenne le temps de lire "Murtoriu" (en septembre peut-être).
Pensons bien sûr aussi à Interner pour "trouver" les livres corses et les commander. Je pense que les lecteurs s'impliqueront de plus en plus à tous les niveaux d'une production littéraire et le Web facilite cette implication.
A Marie-Hélène Ferrari,
RépondreSupprimerune précision quant à l'apparition des commentaires : les deux me sont parvenus sur ma messagerie et c'est seulement lorsque je clique sur "publier" qu'ils apparaissent sur le blog. Cette "modération" permet au responsable du blog de filtrer les messages qui pourraient excéder les limites (dans le sujet ou dans le ton). Jusqu'à maintenant je n'ai bloqué en tout et pour tout qu'un seul message (qui était incompréhensible). Donc, pas de panique si le commentaire envoyé n'apparaît pas tout de suite (il peut être "publié" même 24 ou 48 heures plus tard selon la disponibilité de l'animateur du blog). Cependant j'ai décidé de publier vos deux commentaires parce qu'il me semble qu'ils n'étaient pas exactement similaires.
Sur le fond, je suis d'accord sur le fait qu'il est bon que tous les livres se vendent. Mais une vente ne veut pas dire une lecture et une lecture ne veut pas dire une lecture intéressante... (bien que je pense que chaque lecture est unique est contient toujours un élément intéressant à creuser). J'appelle donc tous les lecteurs des livres de Marie-Hélène Ferrari à nous raconter leur lecture ! N'hésitez pas !
A Anonyme 16:34 et 17:06, n'hésitez pas à préciser votre pensée ; continuons le dialogue !
Merci à tous. Vive la lecture.
Lol, oui, j'ai compris, donc plus de redit. Je me suis permis ce petit mouvement d'humeur, parce que bientôt nous allons nous retrouver dans la même situation que le cinéma estimé des critiques et celui aimé des foules, le second connoté forcément de stupidité bestiale, le premier encensé. On peut être les deux, beaucoup de livre le prouvent, et on peut n'être rien. Pour percer dans un paysage surchargé et surabondant, il ne faut croire qu'en une chose: qu'écrire n'est pas rechercher une notoriété plus ou moins aléatoire qui dépend des modes et des temps, servant à se mettre en scène au travers de moult manif et interview. C'est un long travail avec soi-même, qui est validé ou non, mais avant tout c'est un travail sur soi-même et en accord avec les autres, la dimension universelle de l'homme. J'ai fait pas mal de grands salons, où nous étions presque une centaine, sans parler de Paris, trois mille... Les files les plus longues étaient devant Astrid Veillon et un vieil acteur sur le retour, qui donne dans l'écriture alcoolisée. J'ai croisé des noms dont je revais depuis que j'étais petite qui passaient sans être reconnus de personne, alors que Annie Duperey perdait un bras à signer. la leçon? modestie, humilité, travail. Ce qui est mode passe, ce qui est vain passe, le plaisir reste. UN ancien collègue de Porto-Vechio charmant mais jeune, avait eu avec toute l'équipe pédagogique quelques heurts, il s'est converti dans le journalisme, et m'a assené comme un petit cpq en plein milieu d'une manif" de toute façon je n'aime pas ce que tu fais" j'ai répondu, "certes, mais au moins,l'as tu lu? il n'est de pire imbécile que celui qui parle de choses qu'il ne connaît pas." Voila. Moi je n'hésite pas à dire berk quand un livre m'écoeure, mais je vais jusqu'à la dernière ligne, esperant le sursaut. De plus, c'est en aimant les autres, qu'on se supporte soi meme. Je vous demande d'excuser ce propos un peu long, mais c'était important pour moi de le dire? Merci, MHFerrari
RépondreSupprimerHistoire de conserver la cohérence de la discussion, je replace ici un commentaire de Francesca accroché par erreur au billet "Prenons les choses à l'envers : cummenti (4) La mouche de l'été"...
RépondreSupprimerMessage de Francesca, posté le 8 août 2009 à 21:21
Je trouve le polar corse très divers, j'ai du mal à le caractériser...Tant mieux si certains promènent leur personnage sous d'autres cieux, par exemple. Mais je ne suis pas une "connaisseuse" de ce genre. Quant à la civilisation "pesante",je ne sais pas, l'humour est souvent très présent chez les auteurs corses. Le peuple corse a toujours beaucoup ri au quotidien, c'est le roi de la "macagna": d'ailleurs, en corse ou en français, c'est bien le jour où les Corses n'auront plus cet humour spécial qu'ils auront vraiment disparu en tant que peuple! Par exemple, il n'y a pas longtemps je vous ai dit à quel point je me suis régalée avec "Cosu nostru", qui n'a vraiment rien de pesant et se taille un beau succès cet été, cela ne me surprend pas! D'un autre côté, les auteurs que j'ai rencontrés lors du dernier festival "corsicapolar" disent souvent qu'ils ne tiennent pas spécialement à ce qu'on les étiquette "polar corse", ni même "polar", cela rejoint d'ailleurs ce que vous dites de cette catégorisation, Mme Ferrari.
J'ai personnellement un regret : qu'il y ait si peu d'auteurs de "polar" ou disons de "noir" qui écrivent en corse, or la langue corse de l'oralité convient parfaitement à ce genre. N'oublions pas qu'arrivent aujourd'hui les générations d'élèves du bilingue ou de l'enseignement du corse qui sont familiarisés avec l'écrit par l'enseignement et qui aborderont peut-être plus volontiers la lecture par ce genre que par des romans plus "classiques"...
Pour combler un peu ce manque, bientôt sera publié par l'association "Corsicapolar" pour être diffusé dans les lycées et collèges le recueil de nouvelles policières en langue corse issues du concours : deux fillettes de 12 ans se sont lancées avec talent (Prix ex aequo des moins de 18 ans), c'est une excellente surprise!!
En écho au message de Marie-Hélène Ferrari du 7 août 10:22 :
RépondreSupprimer- si les amoureux des livres d'Astrid Veillon et Annie Duperey veulent répondre ici, qu'ils n'hésitent pas : je le répète ici, ce blog est un de lieux de l'internet littéraire corse qui veut participer à l'organisation des désaccords (sans drame inutile, toujours courtoisement et avec comme principal objectif la possibilité de dialoguer de façon sincère et intéressante !)
- si le jeune collègue de Porto-Vecchio s'est reconnu et veut répondre, qu'il n'hésite pas, là aussi dans l'esprit de ce blog (de même pour le "vieil acteur" désigné par MHF.
Ceci dit, je suis d'accord avec les principes de Marie-Hélène Ferrari : dire ce que l'on pense sincèrement après une lecture intégrale et réfléchie du texte X ou Y, c'est la base de tout dialogue utile (cela ne veut pas dire que l'on a toujours raison, bien sûr, ni toujours tort !) ; l'écriture comme "travail sur soi", je suis d'accord aussi.
A Francesca,
RépondreSupprimerla variété du polar corse me semble un point positif à moi aussi : il faudra bientôt une "cartographie" un peu précise pour s'y retrouver : du polar "classique" au roman noir presque expérimental...
Quel critique littéraire, étudiant de l'université, amoureux passionné et lecteur de l'intégralité de ces "polars" est en train de faire ce travail ?
L'optimisme de Francesca me mettant du baume au coeur , je veux bien espérer que les jeunes seront familiarisés avec le corse au point de lire les ouvrages, comme on peut lire des romans en espagnol ou en anglais dès lors qu'on y a été formé ; des romans policiers, du fantastique, des BD inédites et en phase avec l'actualité, voilà ce qui sans doute relancerait l'intérêt pour la langue.
RépondreSupprimerSouvent les collégiens et les lycéens sont rebutés par l'aspect "à thèse" de nos romans ; il faut exploiter aussi d'autres voies...
Merci de commentaire, Penserosu.
RépondreSupprimerDiversité des formes et des histoires, cela semble un bon début.
Quant aux romans "à thèse", ils sont effectivement souvent les moins agréables quand la thèse supplante la richesse de la fable racontée.
Mais pourriez-vous préciser quels types d'ouvrages en langue corse vous attendriez pour intéresser les jeunes générations ?
Exemple : les textes de Marcu Biancarelli fonctionnent-ils ou pas ? Ou ceux de Jérôme Ferrari ?
Avez-vous des expériences précises de déceptions de la part d'élèves de collège ou de lycée ?
Pourrions-nous profiter de "récits de lecture" écrits par des élèves ? Points de vue négatifs ou positifs, cela serait passionnant, non ?
Avez-vous vu les BD du "Musconu d'Avretu" ? Ou les films de Gérard Guerrieri ?
A très bientôt.
Le style de M BIANCARELLI et sa langue proche de la réalité parlée (tout en restant hautement authentique) "fonctionne" auprès des jeunes ainsi que ses thématiques "modernes", ses cris de rébellion, son expression débridée. J'en ai rencontré qui n'aimaient pas lire en langue corse (top de "sciappacapi")et qui ont été accrochés, c'est le cas notamment d'un lycéen issu du bilingue qui l'avait étudié avec son prof.
RépondreSupprimerpar exemple, il me semble qu'il faudrait de la création dans la bd pour tous les âges et non des traductions ; Tintin en corse alors que la facilité pousse à se le procurer en français , c'est pas motivant. De plus combien de jeunes le lisent encore réellement ? Les adultes chercheront ce type de lecture mais les jeunes doivent découvrir une histoire, être tenus en haleine, lire la fin étonnante, avoir la clé de l'énigme : j'imagine des aventures d'enfants corses pour les 9-12 ans, avec pas plus de 50 pages, de belles illustrations, un genre de "chair de poule" ou de "club des cinq" réactualisé.
RépondreSupprimerPlus grands ils pourraient lire avec avidité l'équivalent d'un Eragon, du fantastique ; ils adorent qu'il y ait de l'humour (surtout celui de leur temps) mais pas trop de discours politiques ou de références savantes...
Trop souvent, personnellement, les illustrations des bd corses ne m'attirent pas ; cela n'engage que moi mais je les trouve parfois peu esthétiques, confuses...Vous faites allusion aux films de G guerrieri ; le peu que j'en aie vu m'a beaucoup plu, j'ai ri , mais c'était en français... Je vous livre cela sans trop réfléchir mais la question est intéressante et il faut la creuser
CorsiK, merci pour cette excellente nouvelle.
RépondreSupprimerPuis-je exagérer ? Vous semblez bien connaître et apprécier les livres de Marcu Biancarelli et vous faites allusion à un lecteur lycéen. (Hypothèse : vous êtes le lycéen ou son prof..., mais peu importe).
Dans tous les cas, voici ma demande : il serait passionnant et très utile de lire sur ce blog (ou ailleurs, mais alors pouvez-vous nous le signaler) un billet revenant sur ces lectures.
Quel livre de Biancarelli vous a plu (ainsi qu'au lycéen) ? Quels passages ? Pourriez-vous les désigner (début et fin) ? Les citer (au sinon, je peux le faire, si vous avez désigner les passages) ? Et dire comment précisément tels passages vous ont accroché ou ont accroché ce lecteur lycéen ?
Ce serait magnifique (c'est là la raison d'être de ce blog, vous le savez).
Sè vo vulete scrive in corsu u vostru messagiu, ùn ci hè nisun prublema (ancu incù sbagli, ancu ne facciu è ùn scrivu micca facilmente).
Penserosu,
RépondreSupprimercela fait deux discussions à venir que je relancerai avec deux billets :
- la littérature en langue corse pour la jeunesse (état des lieux, désirs, réalité des lectures, etc.) : les éditeurs corses disposent déjà d'une feuille de route grâce à vous.
- la bande dessinée en langue corse (je me souviens avoir rencontré quelques dessinateurs, c'était sur l'île d'Ouessant... : Rückstühl, Cyril le Faou, Federzoni, Serge Micheli). Là encore, une grande diversité de dessin, de tonalité, de sujet... à creuser, oui. D'ailleurs, s'ils lisent ces billets, qu'ils n'hésitent pas à intervenir !
Ah ! si MHF était publiée chez Albiana ou Albiana distribuée par Clementine... quel succès ! Quant à MB, même chez Clémentine cela resterait un bourrin ! Ah ah ah !!! Bien fait pour lui qui squatte toutes les émissions où on ostracise les autres. Un vrai parasite celui-là !
RépondreSupprimerUn type qui écrit Murtoriu au lieu d'une enquête du commissaire Strappapeta ne mérite que le mépris du chef de rayon... voilà ! C'est ça la vérité du commerce : on fait confiance au chef de rayon. Quelle pitié !!!
D'altronde, ùn basta micca à dì unipochi di bugie più volti chi di ragiò parch' eddi duventini verità...
Aimez-vous les uns les autres disait l'autre perché là-haut...
Tiens ça me fait penser que j'ai vu un sticker sur un bouquin de MHF qui disait : "le Da vinci corse"! Eh bien ! si on place la barre aussi "haut", on risque bien de se rompre le cou.
Et vous gloserez tous ensuite dans ce blog sur la pertinence du "polar corse" ou non... sa qualité littéraire, son sens, sa profondeur et autres billevesées.
Heureux les analphabètes, les aveugles et les sourds, je vous le dit.
Moi, je suis malheureuse...
Anghjulina,
RépondreSupprimermerci pour ce commentaire ! Un peu de virulence, même polémique, ne m'effraie pas et me semble pouvoir être une épice stimulante.
Votre message répond aux critères du jugement d'un lecteur selon Virginia Woolf (avisé, énergique, personnel et sincère ; voir le billet qui lui est consacré sur ce blog).
Je pense cependant que vous nous devez des précisions et des développements pour que la discussion soit pertinente.
Peut-être au moyen des questions suivantes ?
- quels livres avez-vous lu de Marie-Hélène Ferrari et de Marcu Biancarelli ?
- quels sont ceux que vous avez aimés, moins aimés, voire détestés ? Pourriez-vous préciser pourquoi ? Quels passages ?
- pensez-vous que tous les livres corses regroupés sous la dénomination peut-être abusive de "polar corse" sont de mauvaise qualité ? Pourquoi ?
- qu'attendez-vous de la littérature corse en général ?
- pouvez-vous nous parler des livres corses qui vous rendent "heureuse" ? (Notamment, "Murtoriu" de Marcu Biancarelli, si j'ai bien compris)
- pensez-vous que les lecteurs qui n'ont pas la même opinion que vous sont tous forcément des "handicapés lourds" (analphabètes, sourds, aveugles) ?
- quel type monstrueux de lecteur suis-je puisque j'aime beaucoup les livres de Marcu Biancarelli (je les ai tous lus sauf "Murtoriu") et que j'ai vraiment aimé "Comment j'ai tué le Vieux" de Marie-Hélène Ferrari ?
Encore un grand et sincère merci pour votre intervention ; j'espère vivement que nous pourrons tous poursuivre cette discussion ! (Vous semblez vous en exclure en disant "vous gloserez tous ensuite dans ce blog", mais encore une fois, il me semble important que ce blog soit un des lieux où s'organisent les désaccords, avec le plus d'honnêteté possible, en étant concret et précis, je vous demande donc de poursuivre le dialogue).
A très bientôt.
Anghjulina, je suis d'accord avec vous. Mais vous allez prendre des claques sur les fesses.
RépondreSupprimerAprès avoir tiré mon coup, j’ai retrouvé deux copains de bringue sur le cours, et on a attaqué un apéritif costaud. Ce sont deux anciens professeurs de Porto-Vecchio qui ne supportaient plus l’Extrême-Sud, et qui ont demandé leur mutation à Ajaccio. Dans le temps on avait battu le pavé, nous étions de jeunes professeurs, vingt-cinq ans, on avait commis l’erreur de nous confier des élèves de LEP, de celles qui passent le bac pro, elles avaient dix-huit, vingt ans, on les baisait, on faisait même des concours….
RépondreSupprimerP19
Elle ne pouvait plus s’empêcher de toucher sa poitrine musclée, d’embrasser ses lèvres brûlantes, de caresser ses cuisses fermes de jeune homme, et sa main s’arrêta enfin sur la canon d’acier(…) elle était comme folle, ensorcelée, elle voulait se faire démonter(…) il n’avait jamais baisé une rouquine….page 60
Strappapeta, oui, mais de MB « Extrême méridien ». Je n’ai rien de lu MHF, grâce à vous je vais le faire.
Chiarelli, Marseille
Monsieur ou Madame Chiarelli,
RépondreSupprimermerci de votre commentaire dont il faut comprendre visiblement que vous trouvez la littérature de Marcu Biancarelli beaucoup trop grossière et provocante, non ? Il serait bon que vous développiez votre point de vue : je veux bien gloser avec vous sur la deuxième citation, extraite d'une nouvelle ("Soirée d'hiver") que je trouve particulièrement réussie et que j'avais mise en relation avec la nouvelle historique anonyme du XVIIIème siècle intitulée "Dominique et Séraphine" (pour montrer la permanence du motif de la femme posant sa main sur le canon d'une arme...).
J'espère que vous proposerez sur ce blog un "récit de lecture" des oeuvres de Marie-Hélène Ferrari.
Au plaisir de vous lire et de discuter avec vous.