mardi 8 septembre 2009

Récit de lecture : Emmanuelle Caminade et Jérôme Ferrari, de nouveau

En préambule à la présentation de ce "récit de lecture" du premier roman de Jérôme Ferrari, "Aleph zéro", par Emmanuelle Caminade, sur son blog "L'or des livres", je voudrais dire (répéter en fait) ceci :

- le blog "Pour une littérature corse" a une seule vocation : donner la parole à des lecteurs afin de susciter des discussions. Tous les points de vue sont discutables.

- ce blog ne cherche en aucun cas à imposer un point de vue unique sur la littérature corse, à décider unilatéralement ce qui serait de la littérature corse ou non, ce qui serait de la bonne littérature corse ou non, ni à condamner tel ou tel auteur (par un propos ou par une absence de propos).

- je ne cherche pas personnellement à juger du haut de je ne sais quelle chaire ou du fond de je ne sais quelle chapelle dans le seul but évidemment secret de devenir le pape de je ne sais quelle église.

- message à tous les auteurs qui ont pu se sentir blessés par mes propos tenus ici ou par les commentaires que j'ai autorisés : je pense n'avoir placé ici que des propos qui voulaient jouer un rôle dans une discussion littéraire. Certains de ces propos l'ont fait de manière polémique, maladroite, et cela peut blesser. J'en suis bien désolé. Mais leur intérêt pour la chose littéraire me semblait devoir justifier leur publication : je ne me suis pas privé, ensuite, de systématiquement répondre à des commentaires qui me paraissaient discutables à la fois sur le fond et sur la forme montrant ainsi que je n'étais pas d'accord. Enfin, je vous prie de croire que je n'ai jamais publié de commentaire de façon anonyme ou sous un pseudo, je les ai toujours signés de mon nom, bien lisible.

- message à tous les lecteurs de ce blog et aux commentateurs passés ou futurs : la courtoisie et la sincérité me semblent être deux qualités essentielles et non contradictoires ; je vous demande donc d'être les deux, même si l'équilibre est toujours difficile à trouver. Ensuite dire sincèrement et courtoisement ce qui nous a plu ou déplu dans telle ou telle oeuvre implique que l'on prenne en compte les réponses qui vous sont faites : le silence est discourtois et dommageable. Admettre des erreurs ou des excès est une qualité, il faut une certaine force d'âme pour le faire, je nous y engage (car je m'inclus dans le groupe des producteurs de ce blog). Je vous en remercie par avance.

Le seul but de ce blog est de participer, avec des lecteurs qui ont effectivement lu les oeuvres dont ils parlent, à la vie de la littérature corse, sans a priori et sans exclusive.

C'est pourquoi je me permets de vous signaler de nouveau le blog d'Emmanuelle Caminade, devenue une fervente lectrice des oeuvres de Jérôme Ferrari : vous trouverez dans son dernier billet une présentation de "Aleph zéro" (il est rare que l'on parle de ce livre) avec trois extraits où l'on sent déjà le style de l'auteur se mettre en place (l'extrait du soutien-gorge d'Anna est à la fois très drôle et pathétique, je trouve, et vous ?).

Peut-être cela vous donnera-t-il envie de lire ou relire ce roman, voire d'en parler, ici ou ailleurs !

Au plaisir de vous lire, chères lectrices et chers lecteurs ! (Oups, je finis sur un discours de type électoral, je sens qu'on va m'en tenir rigueur ! Ici un peu de musique pour pouvoir relire tranquillement le préambule de ce billet...)

2 commentaires:

  1. Iè mi dà a brama di leghje u libru.

    Mi piace a passata di u tenipetti di Anna : sensuale in più di divertente è intelligente

    Mi piacenu i dui altri stratti dinù : in l'unu omu si perde in e linee di a battaglia di a vita, què hè arte ...In l'altru, mi piace sta frasa in particulare nantu à u scontru : "Lui aussi, il a éclairé sans le vouloir quelque chose qui n'est qu'à moi et il m'a fait comprendre que c'était cela , une rencontre. Et moi ,donc, je dois bien éclairer quelque chose en lui et je sais que je le fais mais je ne sais pas ce que j'éclaire" magnificu!

    Emmanuelle, si vous passez par là, tout ça pour dire que ces extraits me donnent vraiment envie de lire le livre (honte à moi...)Ferrari a toujours de jolies trouvailles, il y a à la fois intelligence et fragilité, incertitude, on se trouve sur des sables mouvants, on se perd dans les lignes (lol),c'est très juste ce que vous avez dit : cela donne le vertige, un délicieux vertige...

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  2. Ravie que ces extraits vous aient donné envie de lire le livre.
    Et merci à François Renucci dont le blog m'a convaincue de changer ma pratique .
    Désormais, je cite des extraits suffisamment larges suite à mes critiques alors qu'auparavant j'y intégrais des passages plus courts , de manière forcément réductrice...

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