Je publie donc ici ces quelques propos de Marie-Hélène Ferrari, lectrice des livres d'Archange Morelli. Merci à elle pour l'envoi. Peut-être d'autres lecteurs de ces ouvrages (romans historiques, versions épique ou policière) voudront réagir, répondre, discuter ? :
Au hasard des rencontres littéraires, on retrouve de vieux compagnons.
Je voulais parler ici de quelqu'un qui loin des arènes médiatiques et du vent fait son chemin d'auteur avec efficacité. Un livre, c'est aussi ce voyage immobile qui nous porte vers des temps et des horizons qu'on ne connaîtrait pas sans eux.
Devenez l'ombre de l'arbalétrier dans les "Idoles barbares" d'Archange Morelli, ou suivez le tragulinu des "Rochers rouges" du même auteur. Un vrai moment de bonheur. La langue est fluide, bien qu'elle use de nombre de références au latin, et au corse, voire à des mots disparus. Les univers s'enchaînent avec précision et couleurs, et on plonge dans un passé prenant et savoureux. J'avais commencé une thèse en littérature comparée où cet auteur était à l'honneur, le temps m'a manqué, mais en attendant je veux lui rendre hommage par ces quelques lignes.
"Sic transit gloria mundi" dit Santu u Grisgiu, mais son empreinte tranquille et érudite, elle, ne passe pas. Et c'est très bien.
Ce blog est destiné à accueillir des points de vue (les vôtres, les miens) concernant les oeuvres corses et particulièrement la littérature corse (écrite en latin, italien, corse, français, etc.). Vous pouvez signifier des admirations aussi bien que des détestations (toujours courtoisement). Ecrivez-moi : f.renucci@free.fr Pour plus de précisions : voir l'article "Take 1" du 24 janvier 2009 !
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