mardi 6 octobre 2009

De 5 à 7 à Saigon...

De 5 à 7 à Saigon c'est l'heure la plus trouble, l'énergie tombe avec le crépuscule jusqu'à la nuit où le mouvement est remplacé par l'angoisse. Saigon la nuit c'était encore le Vietnam, la guerre était dans son élément ; c'était le moment où ça devenait vraiment intéressant dans les villages, les équipes de TV ne pouvaient pas filmer, le Phoenix était un oiseau de nuit, il entrait et sortait sans arrêt de la ville.
Peut-être fallait-il être morbide pour être fasciné par Saigon, peut-être fallait-il se contenter de très peu, mais cette ville me fascinait et le danger en rajoutait. Les jours de grande terreur continuelle étaient finis mais chacun savait qu'ils pouvaient revenir n'importe quand, aussi fort qu'en 1963-1965, quand ils avaient touché les anciens BOQ de Brinks la veille de Noël, qu'ils avaient fait sauter le restaurant flottant My Canh, avaient attendu qu'il soit reconstruit à un autre endroit du fleuve et l'avaient refait sauter, qu'ils avaient plastiqué la première ambassade US et liquidé une fois pour toutes le côté intime de la guerre. On connaissait quatre bataillons de sapeurs VC dans la zone de Saigon-Cholon, des sapeurs terrifiants, des superstars de la guérilla, ils n'avaient besoin de rien faire pour inspirer la terreur. Des ambulances stationnaient jour et nuit autour de l'ambassade, des gardes passaient des miroirs et des "instruments" sous toutes les voitures qui entraient, les BOQ avaient une façade en sacs de sable, des postes de contrôle et des barbelés, nos fenêtres étaient munies de grilles en acier renforcé, et ils passaient tout de même de temps à autre - terreur aveugle mais réelle -, même les endroits qu'on disait sûrs, négociés entre la meute des Corses et les VC, étaient bien angoissants. Saigon juste avant le Têt, pensez donc au lendemain, pensez-y !
Ces nuits-là, une tigresse très sérieuse se promenait en Honda dans la rue et descendait les officiers américains avec un 45. Je crois qu'elle en a tué plus d'une douzaine en trois mois ; les journaux de Saigon disaient qu'elle était "très belle" mais je me demande comment ils auraient pu le savoir. Le commandant d'un des bataillons de MP de Saigon dit qu'il pensait que c'était un homme déguisé en ao dai parce qu'un 45 était un "sacré morceau pour un p'tit bout de Vietnamienne".


Notes :
- Phoenix = CIA
- BOQ = Bachelors Officers Quarters. (Logement des officiers célibataires.)

11 commentaires:

  1. La fascination de Saïgon est toujours réelle, Ho Chi Minn, aujourd'hui en paix voit de cinq à sept,dans ses jardins publics, des vietnamiens paisibles, qui ont oublié la guerre, ou presque, faire leur gymnastique quotidienne dans une harmonie parfaite où tout est calme et sérénité.
    Tout le Vietnam dégage sur ceux qui le parcourent un envoûtement réel, on repart de ce pays avec un peu de sa terre à nos semelles. Cholon quartier inquiétant où se côtoient temples et églises ne peut laisser indifferrent celui qui le traverse comme dans un rêve fantastique. L'hotel Magestique qui a été le bastion de nos compatriotes laissent deviner ce qu'était leur vie sur ce morceau d'Asie. Ce texte traduit l'ambiance trouble d'un pays en guerre où chaque individu tente le pire pour se débarrasser de l'occupant. Les femmes ne sont pas les plus pacifiques dans ces conditions et il n'est pas nécessaire de "ao dy" pour habiller un combattant, elles sont de farouches combattantes et les graciles femmes de Saïgon ont été des vecteurs importants de la guerre de libération de leur ville, d'ailleurs on peut très facilement imaginer les sac de sable devant les ambassade, les stigmates de la présence américaine sont toujours là on les rencontre dans les membres déformés d'enfants dont les mères subissent encore dans leurs entrailles les méfaits des exfoliants...
    N.N

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  2. Merci, N.N pour ce commentaire qui associe, de façon parfois atroce, parfois légère, passé et présent.
    Vous semblez savoir ce qu'est un "ao dy", pourriez-vous nous l'expliquer précisément ?

    Je ne veux pas jouer aux devinettes trop longtemps : ce texte a été écrit par le journaliste américain qui a été au Vietnam, Michael Herr (il fut aussi co-scénariste de "Full Metal Jacket" de Kubrick et celui qui faisait la voix-off de "Apocalypse Now" de Coppola.)

    Il est extrait des pages 47 et 48 de son livre "Dispatches" (Dépêches, je crois) publié en 1977, traduit en française sous le titre "Putain de mort" en 1980 chez Albin Michel, réédité aux éditions de l'Olivier et du Seuil en 1996 (celle que j'ai).

    Des infos sur le wikipédia anglais : http://en.wikipedia.org/wiki/Dispatches_(book)

    Toujours été fasciné de voir que la présence corse était encore flagrante pendant la guerre du Vietnam. Il faut absolument que je voie les livres de Philippe Franchini (qui veut en dire quelque chose, un récit de lecture peut-être, la citation d'une page aimée dans un de ses ouvrages comme "Continental Saïgon" ? ; livre paru en 1976 ! nous dit-on sur le site des éditions Métailié : http://www.metailie.fr/indoc/fiche-livre.asp?ID=272

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  3. "Continental Saigon", iè
    Un di sti ghjorni, a feraghju, ma ùn aghju tempu per avà o FXR.

    Ao dai : hè sta tunica longa tradiziunale, cusì graziosa, chì e Vietnamiane portanu

    Prununciatu ao zai à u Nordu, ao yai in Saigon...
    http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://nhatrangvietnam.online.fr/images/photosnguoi/girlAoDai.jpg&imgrefurl=http://nhatrangvietnam.online.fr/sections.php%3Fop%3Dviewarticle%26artid%3D11&usg=__CiHBDXJIwEn18K-StOXqpffGSxk=&h=419&w=196&sz=13&hl=fr&start=120&sig2=_eUA5b5DbGc3FtQ9NJgTDw&um=1&tbnid=uF8fFsgwmC32VM:&tbnh=125&tbnw=58&prev=/images%3Fq%3Dimage%2Bd%2527un%2Bao%2Bdai%26ndsp%3D18%26hl%3Dfr%26rlz%3D1R2GGLL_fr%26sa%3DN%26start%3D108%26um%3D1&ei=xj_OSvrMFc3t-AaI5vSAAw
    http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://timnhanh.xaluan.com/~xaluano/images/news/Image/2007/11/21/phuong62111007.jpg&imgrefurl=http://selenalandj-14dance.blogspot.com/2008/07/my-vietnam.html&h=387&w=400&sz=71&tbnid=j6Fjhg2C1oU2IM:&tbnh=120&tbnw=124&prev=/images%3Fq%3Dao%2Bdai&hl=fr&usg=__RQJjgZny4ZDSNXzce436iCcW-4g=&ei=4jzOSs7fE4ez4Qb77uCKAw&sa=X&oi=image_result&resnum=1&ct=image


    Per fammi perdunà eccu un puema di meiu, a mo visione di Saigon 10 anni fà :

    Saigon si ne ride

    Ho Chi Minh Cità
    Hè a so nova identità
    Saigon si ne ride

    Putere cumunistu
    Marcatu capitalistu
    Saigon si ne ride

    Vechju cappellu conicu
    Tunica bianca è longa
    Saigon si ne ride

    Pè e civette maligne
    Sò jeans è cappelline
    Saigon si ne ride

    U frombu di l'Honda
    A frebba d'ogni stonda
    Saigon si ne ride

    A perula d'Uriente
    Bolle à u Celente
    Saigon si ne ride

    Palazzu Majestic
    È tetti in plasticu
    Saigon si ne ride

    Ciclò da sparisce
    Buildings da fiurisce
    Saigon si ne ride

    Cità-Donna Fatale
    Dinù un pò puttana

    È Saigon si ne ride

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  4. Chì zucca!Scusate, aghju mancatu a leia infurmatica cù emagine d'ao dai....

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  5. Je vous recommande un livre remarquable sur l'Indochine de 1950, "la nuit du dragon" du journaliste écrivain anglais Norman Lewis, que j'ai malheureusement lu en français, alors que son flegme et son humour "so british" devraient se déguster dans sa langue originale! Il rend bien l' atmosphère fiévreuse de l'époque tout en dépeignant soigneusement les traditions,les modes de vie, les témoignages de coutumes millénaires en voie de disparition.

    Un passage qui montre l'agitation constante et le mélange bigarré de Saigon :

    "Saigon était plus turbulente que jamais, avec des camions remplis d'Algériens qui patrouillaient dans les rues et les cafés, eux-mêmes remplis de légionnaires allemands. Je dînai dans un restaurant chinois sur la route principale de Cholon (...) Ce restaurant avait vanté dans un journal son "emplacement discret" mais ses murs avaient été lézardés par une bombe lancée la nuit précédente. Il y avait pourtant foule, probablement grâce à la théorie selon laquelle deux obus ne tombent jamais dans le même cratère. Un grillage devait être posé le lendemain pour protéger les lieux des grenades. Ce petit incident n'avait ajouté que deux blessés aux dix-sept autres de cette nuit-là, mais l'un d'eux était le collègue du serveur. Son état, disait-il, était très grave et, curieusement, tout avait été prédit par le diseur de bonne aventure du restaurant; celui-ci s'approchait d'ailleurs, portant les instruments de son art souriant, pensant sans doute aux orédictions sinistres qu'il me dévoilerait pour une somme convenable"


    La conclusion du livre me plaît particulièrement
    je vous la livre dans le message suivant

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  6. Norman Lewis toujours

    le début du livre est l'arrivée à Saigon
    Il en dit long sur la colonsation "à usu francese", cet art de reproduire la France aux antipodes...Et la vision de Lewis est dénuée de toute fascination "exotique", c'est un observateur aigu des laideurs absurdes ou arrogantes du colonialisme,et un traqueur de vie, de la vie grouillante du petit peuple...

    "Saigon est une ville française dans un pays chaud.Il était aussi raisonnable de l'appeler le Paris de l'Extrême-orient que d'appeler Kingston en Jamaique l'Oxford des Antilles. La motivation de son développement fut purement commerciale et il en résulte une ville sans folie, ferveur ou ostentation. Nulle audace architecturale ne se distingue et son organisation ne révèle aucune harmonie. Saigon est une petite ville provinciale française, plaisante mais fade et sans caractère, étriquée sur une langue de delta de la mer de Chine méridionale. De là semblent glisser étrangement, dans les criques et rivières environnantes, dix mille sampans qui abritent une population indigène considérable. Au sud, la ville chinoise, Cholon, autrefois séparée, a si démesurément enflé qu'elle est devenue sa grotesque jumelle. Les vides laissés par l'urbanisation sont grossièrement comblés de quelques milliers de cabanes faites de branchages et de paille, parfois effacés par des feux accidentels. La partie de la ville la plus soignée compte boutiques, cafés et cinémas, et une simple petite cathédrale construite de briques rouges. Vingt mille Européens demeurent le plus possible entre eux dans les rues centrales ombragées de tamariniers, entourés d'environ un million de Vietnamiens et de Chinois."

    Bon je vous annonçais la fin et je vous donne le début!! rendez vous au suivant -))

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  7. "la nuit du dragon",N. Lewis, suite et fin...

    (1950) Lewis repart d'Indochine avec l'intime conviction que le "mariage" avec l'Occident n'avait aucun sens, qu'il avait rompu le fil d'une histoire millénaire sans que l'on puisse véritablement savoir si cette rupture enfanterait un bien quelconque...( à faire lire aux députés qui ont voté pour que les programmes scolaires reconnaissent certains "bienfaits" de la colonisation!)
    Et pour nous une réflexion : malheur aux pays qui "plaisent" ! LOL

    " Les premiers étrangers en ces terres, disait Borri, avaient été des marins naufragés qui "prirent ce pays en telle affection qu'aucun homme ne voulut repartir". Le capitaine du bateau fut contraint de les ramener à bord avec moult coups et blessures (...)
    C'était, bien sûr, la fin de l'histoire, le cercle qui se refermait. (...) Les successeurs des naufragés européens étaient revenus en nombre, prêchant, commerçant, se glissant jusqu'au coeur du pays, le modifiant, le remodelant, et finalement, l'accaparant. Aujourd'hui, ils se retiraient de nouveau sur le port de leur arrivée (...)
    Je me demandai si tout cela valait la peine - bref mariage forcé avec l' Occident qui allait être irrémédiablemnt brisé. Y avait-il, après tout, une raison mystérieuse à tout ce sang versé, aux années de mépris, à la servitude, au dédain? Ce processus sera-t-il finalement positif? Les nations libres d'Indochine, dans leur renaissance proche, auront-elles gagné à avoir connu cette rupture forcée avec leur ancienne et immuable façon de vivre, manière de vivre qui allait être remplacée par une philosophie matérialiste et par l'idéal tout-puissant d'un niveau de vie élevé?
    Aucune réponse définitive ne peut être donnée à ces questions puisqu'il n'y a pas de mesures pour le bonheur et même une réponse partielle ne pourr a être fourb=nie que par un observateur de la génération à venir."

    Risposta sempe aspittata!! -)

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  8. A mettre en parallèle, cet extait de Philippe Franchini sur le rendez-vous des Corses au "Continental Saigon", palace de la rue Catinat dont son père, Mathieu Franchini, était alors le patron (cela se passe au début des années 50), et un livre de 2002 d'André Le Gal "Saigon"


    D'un côté une image paisible, même si certains aspects ne sont pas occultés (l'addiction à l'opium) et de l'autre l'image des "Corses-nécessairement-louches", preuve supplémentaire de l'imaginaire continental (lol) sur les Corses, qui affleure déjà dans le texte de Franchini (les nouveaux arrivants ou les gens de passage ont cette image)
    Franchini dit "patois" pour le corse, je pense qu'aujourd'hui il n'écrirait plus ce mot...LOL


    "Au Continental, à la table des sénateurs à laquelle avait succédé celle d'Oscar Berquet aux premières années du siècle, et celles des vingt-deux, siégeaient désormais les Corses, les vieux amis de mon père, anciens coloniaux comme lui. Qu'ils se tiennent à l'intérieur de l'hôtel en bordure du jardin ou sur le trottoir, à la pointe de l'angle constitué par la rue Catinat et la place du Théâtre, ils se réunissaient chaque jour, aux heures de l'apéritif et dans le parfum du pastis retrouvé. Fonctionnaires ou magistrats paisibles, ils continuaient à s'exprimer en patois. C'était leur manière de retrouver l'air du pays, de sentir le vent du maquis pénétrer leurs poumons. Depuis le temps qu'ils vivaient en Indochine, certains d'entre eux avaient pris l'habitude du bat-flanc et de la fumée brune. Cela expliquait la ponctualité avec laquelle ils se levaient pour rentrer chez eux à l'heure exigeante de la pipe magicienne. Rien que de bien paisible et de bien normal dans ces réunions auxquelles s'était habituée depuis longtemps la vieille colonie, mais auxquelles les nouveaux arrivants et les étrangers de passage prêtèrent des intentions secrètes, voire peu avouables. Les insulaires et leur dialecte intriguaient, irritaient" (digià!!!)

    E Avà, un resu contu di u libru di André Le Gal : "Saigon", Plon,

    "André Le Gal nous emmène du côté de la Route mandarine de Dorgelès et de la Croisière jaune organisée par André Citroën, avec ce thriller dont l'action se déroule, entre autres, sur les bords du Mékong. On passe ainsi des quais malfamés de Saigon, où accostent les paquebots aux cargaisons suspectes, à la rue Catinat, avec son hôtel Continental, où des louches Corses, sous l'oeil bienveillant du père Franchini, tapent le carton, en passant par le bagne de Poulo-Condor dont Timo, le héros, est le seul - et un tantinet invraisemblable - détenu blanc. Un peu de veine malrucienne est instillée à travers ces aventures érotico-politiques dans la Chine des «seigneurs de la guerre». L'auteur, qui nous avait déjà livré un bel ouvrage sur la concession française de Shanghai, n'a pas son pareil pour plonger le lecteur dans l'Asie des années 30, un monde en apparence immobile, mais secoué par de profonds mouvements souterrains qui aboutiront au déclenchement de la première guerre d'Indochine"

    Il paraît que c'est un roman passionnant et palpitant, on peut seulement remarquer à quel point les "Corses" ont un rôle prédéterminé dans les oeuvres "de fiction" françaises...

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  9. Attenti, ùn vogliu micca nigà chì banditi Corsi ci ne sia statu à "investisce" in Indoscina, certa chì ci sò stati i Corsi à fà u trafficu di droga (è u famosu trafficu di e piastre)

    Ma a grande maiurità di i Corsi eranu funziunarii, duganeri, pulizzeri, militari, è ci era ancu pochi veri "colons".

    Ùn eranu nè megliu nè peghju chè l'altri "Francesi", eranu solu ASSAI PIÙ NUMEROSI, cinque volte di più in prupurzione...

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  10. Il faudrait lire aussi Marie Françoise Poizat Costa
    "le problème corse: essai d'anthropologie philosophique"
    Il y a des passages sur les Corses en Indochine et en particulier à Saigon, on y retrouve l'incontournable Hôtel "Continental", mais bien d'autres hôtels étaient tenus par les Corses. On retrouve dans sa description des années 30 le côté paisible et typé de la "vieille colonie" évoquée par Franchini,, Saigon a un petit côté "sous-préfecture": les Corses, enseignants, administrateurs, policiers, quelques avocats connus, et aussi des colons des plantations d'hévéas, forment une communauté très soudée, à la vie confortable, autour de la florissante "Amicale des Corses" (qui faisait "les plus belles fêtes" de Saigon ), très attachée à la culture corse. La revue Saigon-Cyrnos publiée dans les années 20-30 est même très "politique", fait des propositions d'autonomie, parle de "nation" corse...Dans les années 30, entre le Vietnam et le Cambodge il y avait environ 22000 corses.
    Le texte montre aussi la rupture de 1945 : les derniers coloniaux partent après les massacres de civils blancs perpétrés par les nationalistes vietnamiens, les Corses qui arrivent "dans les fourgons de l'armée française" alors ne "sont plus les mêmes" : des gangsters, des aventuriers sans foi ni loi arrivent pour faire leurs affaires.

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  11. Francesca,
    merci pour toutes ces références :

    - Norman Lewis, voyageur et romancier gallois (1908-2003) pour "La nuit du Dragon" (1950 ?) ; "A Dragon Apparent - Travels in Indo-China (Cape 1951; US: 1951 Scribner's). Ici un lien intéressant : http://www.editions-picquier.fr/auteurs/fiche.donut?id=5

    - Philippe Franchini, écrivain. Voici un lien intéressant (bibliographie visiblement complète) : http://www.lecavalierbleu.com/f/index.php?sp=livAut&auteur_id=40

    - André Le Gal, "Saigon" : ici, d'occasion : http://www.priceminister.com/offer/buy/1060404/Le-Gal-Andre-Saigon-Livre.html

    - Poizat-Costa, "Le problème corse", issu d'une thèse de philosophie sous la direction de Jean-Toussaint Desanti. Voici un lien, avec la possibilité de lire quelques pages du livre : http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=5289

    - et toi-même. Pour lire tes poèmes, ici le lien : http://forubiancarelli.forumactif.net/altri-scrittori-in-barsaglia-f16/xuan-francesca-t120.htm

    Bonne lecture à tous et au plaisir d'en parler ensuite !

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