Iè, una quistione simplice simplice ; è pudete risponde in corsu o in francese :
De quels auteurs corses attendez-vous le prochain livre ? (Cela me semble important, cette notion d'attente - il y a tout un imaginaire qui se cache derrière ce silence tendu).
Question subsidiaire : et pourquoi ?
(Pour une fois, je ne répondrai à la question qu'après vous).
Question reformulée : De quels livres corses déjà publiés (ou non) dans le passé attendez-vous la réédition ? (Et pourquoi ?, bien sûr)
(Et enfin : mais la question qui suit est-elle utile ? : De quels auteurs corses n'attendez-vous pas le prochain livre ?... ; c'est une plaisanterie, bien sûr, mais que voulez-vous on ne peut lutter contre sa nature, même et surtout lorsqu'elle est diabolique, non ?).
Ce blog est destiné à accueillir des points de vue (les vôtres, les miens) concernant les oeuvres corses et particulièrement la littérature corse (écrite en latin, italien, corse, français, etc.). Vous pouvez signifier des admirations aussi bien que des détestations (toujours courtoisement). Ecrivez-moi : f.renucci@free.fr Pour plus de précisions : voir l'article "Take 1" du 24 janvier 2009 !
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Question 1:
RépondreSupprimerJ'attends le prochain livre de J. Ferrari, et aussi la version française du dernier de M. Biancarelli.
Pourquoi ?
Il n'y a pas forcément tout un imaginaire qui se cache derrière une attente.
Bien que le sujet du prochain livre de Ferrari me tienne à coeur, je n'attends rien de précis de ce dernier, mais j'en attends beaucoup aussi !
Pour Murtoriu/Le glas, c'est différent , car j'ai déjà commencé à voyager avec ce livre. Un titre évocateur, quelques extraits , cela peut suffire ...
Et puis , c'est un roman , un genre littéraire convenant mieux, me semble-t-il, à un auteur qui n'a pas encore, à mon sens, parfaitement surmonté la difficulté propre au recueil de nouvelles : parvenir à donner un souffle à l'ensemble , une unité réelle... Donc j'en attends beaucoup également.
Je ne suis pas concernée par la question 2.
Quant à la question diabolique , j'y réponds sans pousser trop loin la plaisanterie sulfureuse...
Personnellement , aucun des auteurs corses que j'ai lus ne mérite une condamnation anticipée, mais j'opère souvent une pré-sélection m'évitant un certain nombre de déconvenues. La lecture d'extraits peut être dissuasive, celles d'interviews d'auteurs également. On a beau vouloir séparer l'homme et l'oeuvre, certains propos ne sont guère incitatifs !
La littérature ne doit pas servir de support au culte de la personnalité,mais le sujet doit transcender l'auteur.
RépondreSupprimerLe livre en tant que littérature définie est barbant,voir ennuyeux,et n'apporte rien de plus de ce que l'on en sait,sinon des guirlandes sur le sapin de noël,ce qui n'est pas glorieux pour le sapin?
Xenophonte,
RépondreSupprimeril ne s'agissait pas pour moi de solliciter nos bas instincts ! Mais de pointer le fait que la littérature corse peut aussi être regardée comme un objet qui vient répondre à un désir : donc, on peut renverser la question : quel livre corse (dont le sujet a transcendé l'auteur et a surpris toutes nos vues prédéfinies de la littérature), Xenophonte, vous a enthousiasmé ? Attendez-vous que l'auteur de ce livre renouvelle un tel exploit ? En avez-vous envie ?
Merci beaucoup pour votre commentaire.
Eiu aspettu un antru libru di Paulu Desanti, chì si face troppu raru.
RépondreSupprimerPerchè? perchè mi campu à leghjelu, pè a so finezza, u so spiritu, u so garbu : una bella literatura cù u sensu di a risa. In lingua corsa, ciò ch'ùn guasta nunda, s'ellu si pò dì.-))
Aspettu dinù un rumanzu di Santu Casta, perchè anch'ellu hè troppu raru, ùn si ne parla guasi mai, è tuttu ciò ch'aghju lettu d'ellu sin'ad avà m'hè piaciutu, a so lingua chì certi trovanu "difficiule" per mè hè simpliciamente a SOIA, prufonda, schietta, travagliata cum'è un giuvellu.
Cum'è reedizione, l'aghju digià detta, pregu Albiana di publicà torna "Les potirons, l'inspecteur et le gecko" di Ghjacumu Thiers, un'affresca piacevule, passiunnante, di a pulitica educativa di a Francia in Corsica à u 19 simu...
è dinù e favule di Rocchiccioli, ch'ùn si trovanu più, mi pare, l'aghju impristate à qualchidunu è cum'è sempre ùn l'aghju più viste...Mi spanzu ad ogni lettura!
In quantu à Biancarelli ùn aghju finitu di rileghjelu dunque possu aspittà un pocu (ma micca troppu) è di Ferrari devu attaccà dui libri ch'ùn aghju ancu lettu, tandu li lasciu dinù un pocu di tempu...-))
à Clément et François Xavier Renucci;
RépondreSupprimerLe Mazzerisme,ou chamanisme corse,..........
Je pense qu'il faudrait poursuivre l'œuvre de roccu multedu,pour redéfinir l'esprit,et la place qu'il mérite dans la compréhension de l'essence qui nous anime.
La religion est la gardienne des portes du sacré,mais elle a agenouillé les hommes,il faut en avoir conscience.
Amitiés,et merci pour votre patience !
Xenophonte,
RépondreSupprimercela tombe bien, le 23 avril prochain, le club de lecture corse aura comme sujet "Des mazzeri : pour quoi faire ?" (afin de réunir ceux qui y croient et ceux qui n'y croient pas, comme dit le poème d'Aragon).
Chacun peut venir y présenter l'ouvrage et le point de vue qui l'intéresse.
Si une page de ce livre de Multedo vous plaît plus qu'une autre, n'hésitez pas à en parler (sur ce blog ou ailleurs).
amicalement
François-Xavier (Clément, c'est mon fils).
La nouveauté, c'est vieux comme le monde et la littérature n'est qu'un plagiat à grande échelle !
RépondreSupprimerAlors qu'est-ce qu'il attend , le lecteur, avec son imaginaire de trépané ? La confession de la bête, ni plus, ni moins .
Dans quel monde vivons nous !
P.A.
P.A.,
RépondreSupprimermerci pour votre commentaire. Pierre Bayard a même montré que les auteurs du passé avaient plagié ceux d'aujourd'hui (voir son livre "Le plagiat par anticipation", chez Minuit).
La question reste : est-ce que votre imaginaire personnel est encore assez vivace, malgré l'opération, pour avoir envie de signaler un livre corse qui vous a plu, vous plait et vous plaire encore ?
Personnellement, c'est dans ce monde d'échanges de lectures que j'aime vivre.
Bien à vous.
L'écrivain, l'artiste, qui est un type de créateur entre autres ( et non des plus élevés, tant s'en faut ), a l'idée fixe – qu'il le reconnaisse ou non – de recréer le monde , à seule fin, m'apparaît-il, de restaurer l'homme dans son innocence.
RépondreSupprimerCette innocence, il le sait, l'homme n'y parvient que par la liberté. Elle repose au premier chef sur le concept de la délivrance par l'effort personnel et implique fatalement la défaite complète des processus automatiques.
L'artiste est en guerre perpétuelle avec la mort, sous quelque forme, quelque déguisement qu'elle se présente. Il n'est pas contre la condition mortelle – vie et mort, en ce sens, sont pour lui synonymes.
Il est contre la stagnation, la cristallisation, l'immobilité.
H. M.
F.R.,
RépondreSupprimerMon imaginaire est-il encore assez vivace ? C'est à vous d'en juger !
Lire corse ou ne pas lire ,telle est la question ?
Le monde dans lequel j'aime vivre ? Le monde du sexe, sans hésitation !
P.A.
H.M.,
RépondreSupprimerpoint de vue intéressant, vraiment. Avec celui-ci, pouvons-nous (é)lire certains livres corses ? Lesquels selon vous répondent à cette vision de l'écrivain ? Avez-vous lu certains livres corses qui ont répondu à votre attente ? Si non, avez-vous envie que cela arrive ?
Parlons-en.
P.A.,
RépondreSupprimerdésolé, je ne vous ai pas reconnu, je ne peux donc pas "juger" de la vivacité de votre imaginaire.
Je ne comprends pas l'expression "lire corse". Pouvez-vous préciser ?
La question posée par ce billet est toujours la même : y a-t-il des livres corses qui vous ont plu ? Mais, encore une fois, personne n'est obligé d'y répondre non plus !
"Sans liberté nul plaisir" comme disait Béroalde de Verville.
J'aime, entre autres, les livres corses dont les personnages se dédoublent et ils sont nombreux . Il me semble un peu fastidieux d'en faire la liste mais certains pourraient y aider.
RépondreSupprimerJe suis moi-même - vous l'avez peut-être compris - un peu schizophrène. Les écrivains aussi, me semble-t-il...
P.A.
P.A.,
RépondreSupprimervous vous faites désirer, pourquoi pas. Un jour vous évoquerez l'un de ces ouvrages. Peut-être (mais est-ce un expression à utiliser avec quelqu'un qui se dit schizophrène ?).
Cordialement
F.R.,
RépondreSupprimerC'est un "cordialement" peu cordial, ce me semble.
Vous voyez, même les mots se dédoublent...
P.A.
Congratulation for the relevancy of that awfull matter of discussion.
RépondreSupprimerThanks for authorizing either corsican answers or french replies.
1. About expected books of corsican authors
Let’s go further ! Here (don’t forget you are now reading the PULC blog’s commentaries), the very expected book – I soon-see and hope-at-once – would be an antology thrown by LA GARE and directed by François X. Renucci. A few bits of better texts and clever glosses, with the tremendous help of a first-rate book-designer.
2. About the reasons of expecting that of them
It’s time : they are quite alive !
3. About unexpected authors of corsican books
Be aware ! The more the merrier… Explaining better than expeling.
P.A.,
RépondreSupprimervous êtes trop fort ; je ne sais plus comment vous demander de répondre à la question proposée par ce billet. Encore un que je ne défierai pas au chjami è rispondi !
...
L.W.F :
RépondreSupprimerWhat a man !
See you soon !
Yeeeeaaaaahhh !
E scherzo od è follia ?
RépondreSupprimerRiccardo
Aghju capitu solu "tremendous"... Trimendu !
RépondreSupprimerCavaglieri
Bonjour.
RépondreSupprimerPour un continental, épris de la Corse, il est très difficile, voire même impossible d'évoquer la littérature corse. En dehors de quelques auteurs "inféodés" au système continental. (Je pense à Marie Ferranti, liée à l'écurie Gallimard.)
D'où l'intérêt presque quotidien que je porte à votre blog, un blog qui ouvre mon regard et qui excite ma curiosité. Sauf que bien trop souvent se hérisse la barrière de la langue.
Il me manque ce libre accès à des textes, un libre accès qui est la base de l'échange.
Tout en sachant que cela est extrêmement compliqué, que cela a un coût (souvent exorbitant: je le sais pour avoir tenté de devenir éditeur).
Merci tout de même pour cette approche régulière de la culture corse!
@ André Blanchemanche
RépondreSupprimerIl y a pourtant en libre accès beaucoup de littérature francophone - peut-être est-elle même majoritaire ? - publiée par de petits éditeurs corses !
Etre publié par un éditeur continental - peu importe la taille d'ailleurs - est-ce forcément être plus "inféodé" ? J'en doute.
Il en est des écrivains comme de chacun , certains ont besoin de l'"écurie", d'autres pas ...
Riccardo,
RépondreSupprimermi pare chì tutti quelli chì lacanu quì i so cumenti sò assai seriosi ! è scemi !
Comme dite LGF : plus on est de fous...
Cavaglieri,
RépondreSupprimereiu aghju capitu ch`LGF facia una pruposta chjara : ci vole à cunquistà u mercatu anglofonu !
andre.blanchemanche,
RépondreSupprimermerci pour cette intervention.
Vous n'avez donc aucun bon souvenir d'un livre corse (écrit en français, ou dans d'autres langues) ?
Vous avez bien compris que la présence de la langue corse (ou de la langue italienne) - que je manie de façon très imparfaite - ne voulaient que susciter la "curiosité", comme vous dites. Je suis sûr qu'il y a bien des textes en langue corse qui devraient faire l'objet de traductions systématiques dans les langues de grande diffusion (français, espagnol, italien, anglais, arabe). Peu à peu tout se mettra en place ; à nous, lecteurs, d'en signifier le désir tenace.
LGF,
RépondreSupprimerà propos de la 3ème question : il ne s'agit pas d'une volonté d'exclure qui que ce soit, mais simplement d'inciter au débat en plaisantant un peu : tout le monde n'aime pas les mêmes livres, peut-on en parler ? Et je souhaite longue vie et grosse production à tous les auteurs qui écrivent des livres qui ne me touchent pas mais donnent beaucoup de plaisir à bien d'autres personnes !
Car sur le fond, oui, je suis d'accord, plus on est de fous... (Dans ce message, il faut excuser mon anglais qui ressemble furieusement à du français, non ?)
à François Renucci,
RépondreSupprimerJe pense à Biancarelli principalement - mais à d'autres aussi -, dont la crudité du langage n'est que l'expression d'une lutte contre la mort.
Car il ne voit offrir aux hommes dans la Corse actuelle, comme dans les cités modernes, qu'un monde minéral soumis au carcan hypocrite des conventions . Un monde d'existence de mort au lieu d'un univers vivant où toutes les forces humaines entreraient en jeu, où seraient unis et réconciliés l'ange et la bête qui sont en nous ...
H.M.
Ma come fa da ridere
RépondreSupprimerLa Sua credulità!
Allora,Francesco, balliamo tutti in maschera ...
Riccardo
Bigre ! I presume you to assign me the use of « français furieux », instead of « anglais curieux ». Is’nt it ? No problem : I’m fluent… Chiche ?
RépondreSupprimerUn message de Paul Arrighi, transféré depuis ma messagerie personnelle :
RépondreSupprimerToulouse, le Jeudi 1er avril 2010
Chers Clément et François Xavier Renucci,
Je prends le clavier pour répondre aussitôt que possible à votre passionnant questionnaire qui n’est pas celui de Proust mais a de l’importance sur nos attentes sur la littérature Corse et sur la Corse.
Je n’ai pas une connaissance suffisante, à ce jour pour désigner les futurs «happy few» qui illustreront la littérature Corse de demain.
J’aimerais cependant y retrouver des romanciers qui sachent me faire revivre les «grandes heures de l’Ile" comme Hyacinthe Yvia-Croce dans son remarquable : «Quarante ans de gloire et de misères.»
J’aimerais aussi retrouver la sensibilité féminine, à fleur de peau d’une Marie Susini de notre époque si différente et la manière dont la prétendue «libéralisation des mœurs" a été vécue dans ce pays si pudique où les plages sont une invite au jeu des corps et à la séduction. Nul doute que de belles insulaires n’aient à nous faire partager leurs émois et leurs désillusions.
J’aimerais aussi et l’histoire de la Corse se prête à mon sens autant que celle de la Sicile à l’écriture d’un nouveau «grosso minuto» qui nous en dise plus sur les errements bureaucratiques existant entre les «hauts fonctionnaires» métropolitains logés au palais Lantivi et le peuple des campagnes avec son scepticisme et son prosaïsme.
L’écrivain sicilien auquel je pense est Andrea Camilleri avec ses jeux sur les langues et les dialectes qui ont dû requérir tant de soin de ses traducteurs.
(suite et fin au prochain message)
(suite et fin du message précédent)
RépondreSupprimerJ’ai été pour ma part passionné par la nouvelle traduction du «Vir Nemoris» «de Giuseppe Ottaviano Nobili-Savelli et ai entrepris l’écriture d’un roman historique directement lié à ce contexte et à cette période fascinante qui débouche sur Bonaparte en Italie et en Egypte et cet entrechoc de l’occident et de l’orient , thématique qui nous permettrait de mieux appréhender notre monde contemporain et les évolutions en cours sur les versants de la Méditerranée . .
Il faudrait aussi mes chers amis faire une place au «rinascimento» et même «risorgimento les catalans écrivent la «Renaixença de la poésie en Corse.
Je nous joins en copie l’article que j’ai rédigé pour faire connaître les textes de poésies rurale en Corse rédigé par mon père désormais âgé de 87 ans et diffusé confidentiellement à compte d’auteur sans avoir été traduit du Corse au français !
Il aurait en cela atteint son but qui est d’initier à la connaissance de la profondeur de cette chère Cynos et de laisser imperceptiblement se revivifier notre à notre chère Méditerranée, même ressentie et perçue de ses montagnes.
Dans les ouvrages du «patrimoine sur la Corse» à rééditer j’attends avec une grande impatience l’ouvrage de F. Domenico Guerrazzi: «Pasquale Paoli ossia la Rotta di Pontenuovo» ansi que l’histoire d’Arrigo Arrighi : «Histoire de Pascal Paoli ou la dernière guerre d’indépendance «dont la dernière édition remonte à 1843 à la Librairie Charles Gosselin.
J’attends aussi avec impatience la possibilité de trouver et de lire (le fac similé ne permet-il pas de diminuer les coûts et de conserver la qualité graphique ?). J’attends aussi de pouvoir lire les œuvres de Giovan Vito Grimaldi notamment le célèbre «curato di Guagno» ( toujours : «Circinellu»!) qui serait une suite logique donné e à la nouvelle traduction du «Vir Nemoris» magnifique présent qui nous a été apporté par les éditions Albiana.
Chers amis et amoureux de la littérature corse, j’use du questionnaire que vous avez eu l’idée excellente de nous faire parvenir pour vous remercier pour votre passion et votre travail et je vous joins deux article suivants :
- le premier qui est une recension de l’œuvre poétique de mon père André Arrighi de Létia, professeur d’anglais.
- Le second qui est une sorte de «déclaration d’amour au village de Létia d’où est issu ma famille paternelle.
Mon amitié de fidèle lecteur de votre Blog
Paul Arrighi, Historien, Toulouse.
Mon rêve serait de voir émerger de viriles romancières sachant faire vibrer notre glorieux passé et de beaux insulaires à la sensibilité à fleur de poil qui nous feraient partager leurs émois ...
RépondreSupprimerPudico Corsu
J'aimerais beaucoup un "Splendeur et misère du football corse", en ouvrage collectif : Sinet, Rey, Urbini (il est mort, non ? enfin, les morts ont aussi leur mot à dire) De Rocca peut-être s'il lâche l'OM, avec une préface De Charlot Orlanducci en plusieurs langues, FXR n'en ayez crainte, mais avec braille en langue corse. Une somme inespérée, un nouvel espoir littéraire...
RépondreSupprimerF.P
Mezzanotte !
RépondreSupprimerLes eaux de ce blog sont-elles troubles au point que son animateur ne puisse y discerner les poissons ?
J'espère que François, dont je ne partage pas la tolérance pour l'anonymat et les pseudos – à mon sens injustifiables sur un blog littéraire –, me pardonnera de m'être laissé aller au lâche plaisir de l'anonymat !
Une fois n'est pas coutume et il ne m'y reprendra guère ...
Emmanuelle , alias P.A. ( Poisson d'Avril ) / H.M. (Henry Miller , extrait du « Monde du sexe » et de sa quatrième de couverture) / Riccardo , « Un ballo in maschera » da Verdi ( ma mancava la musica ! ) / Pudico Corsu
AH !... AH !...
RépondreSupprimerJe me suis fait eu !
Je suis tellement convaincu que toute cette activité autour de la "littérature corse" appartient a priori et définitivement à la catégorie du "1er avril" que je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un en fasse un sur ce blog !! Et que ce soit Emmanuelle avec des pseudos ! Et que vous attendiez le 2 avril pour tout révéler : c'est très émouvant, merci !
(En plus, cela me donne envie d'aller voir le "Monde du sexe" et "Un ballo in maschera", que je connais pas).
mi dumandava bè chì pesci eranu ...Ma avia ricunnisciutu à Emmanuelle in certi messagi quantunque.
RépondreSupprimerMoi Monsieur Renucci, j'aimerais que vous nous disiez ce que vous faisiez le 30 mars de cette année à cette conférence clandestine en compagnie de Mme Chaminade et de Monsieur Ghjaseppu Trècudda...Les choses vont vite dans notre pays vous savez, et tout finit par se savoir...Alors mieux vaut vous expliquer que de chercher à embrouiller tout le monde avec des questions dérisoires qui masquent les véritables problèmes.
RépondreSupprimerAnto'Marcu Panzapiena è Corpu biotu
Toujours trouvé que les conférences clandestines étaient des hauts lieux de la littérature corse ; en fait je mettais mes pas dans ceux de Paul Silvani qui, les yeux bandés, fut un jour convié à cheminer tranquillement pour atteindre une nouvelle source de poésie (anecdote sublime et véridique évoquée publiquement par PS lui-même, et déjà récupérée dans un ouvrage publié en son temps chez Albiana).
RépondreSupprimerSeule la route connaît le secret, comme dit l'autre.
Et ce n'est pas avec des questions insidieuses que vous éviterez de nous dire si un jour, oui ou non, vous avez aimé un livre de littérature corse, monsieur Grossu Minutu (oui vous êtes reconnaissable sous votre pseudonyme ; et désormais je fais un effort pour identifier tous les commentateurs masqués de ce blog, qu'ils aiment ou non mettre leur masque).
Je sens que la discussion va devenir furieusement littéraire !
Henry Miller, c' est un écrivain américain qui a quelque chose à voir avec les écrivains corses - ou plutôt l'inverse !
RépondreSupprimerC'est un précurseur, un géant dont la rencontre ( en 1973) fut pour moi un choc : quelqu'un pouvait, avec des histoires et des mots pourtant bien éloignés des miens, formuler mon ressenti...
Ca me fait sourire quand on parle sur ce blog de l'aspect "novateur" - pour la Corse certes - de la prose de Biancarelli ( un auteur que j'apprécie et dont je ne cherche pas à minimiser l'importance ! ). Car le Miller des "Tropiques" qui stigmatise l'hypocrisie puritaine de l'Amérique des années 1930 et se débat désespérément à la recherche de soi, c'est du Biancarelli puissance 10 !
Crudité du langage poussée jusqu'à l'obscénité, intense bouillonnement vital, virulence de la critique sociale, lucidité sur soi, importance des rêves et des fantasmes, c'est une écriture haute en couleurs, scandaleuse et puissante, frontale, d'une grande authenticité.
Henry Miller fut un homme et un écrivain en constante révolution individuelle. Il évolua beaucoup, tant dans sa vie que dans son écriture et finit par accéder à la sagesse - sa rencontre avec Schopenhauer fut à ses dires déterminante - et à l'apaisement en trouvant l'harmonie avec l'univers dans son "jardin des délices" de Big Sur.
"Le monde du sexe" est un court et intéressant essai dans lequel il analyse avec recul et lucidité la place du sexe dans ses premiers livres et notamment dans "Tropique du cancer" ( 1934) et "Tropique du capricorne"(1939).
Anto' Marcu vous faites erreur,je n'étais pas en Corse le 30 mars ( j'ai un alibi en béton ) et Meza muzza ce n'est pas moi.
RépondreSupprimerVous me voyez avec une veste militaire , un string et des dentelles ! Je n'ai pas l'habitude de me déguiser ...
Madame Caminade ne faites pas l'innocente, vous savez fort bien que nous possédons tous le don d'ubiquité. Votre connaissance de la Corse vous l'a suffisamment démontré: les mazeri, les votes multiples, les faux alibis tout cela nous révèle bien que la vérité de l'ubiquité est indéniable. Vous étiez à cette réunion et bien entendu, je ne vous jamais confondue avec celle dont je n'ose même pas prononcer le nom de code sans rougir (honte à celui qui a osé diviser ainsi l'origine du Monde alors qu'un autre s'est évertué à multiplier les fiadoni).
RépondreSupprimerAnto' Marcu
Vous avez raison Emmanuelle. Rein de novateur si on dégage une littérature de tout contexte. Par exemple peut-on dire que Miller n'était pas novateur et courageux par rapport à la société américaine qu'il décrivait et dont il brisait les mythes ?
RépondreSupprimerCeci-dit, à ma décharge, ç'a toujours été pour moi un argument de défense que celui que vous évoquez. Quand on me disait (et qu'on m'agressait parfois) avec l'aspect provocateur et obscène (ça n'arrive plus bien sûr, et ce blog en rend bien compte), j'invoquais alors ces grands maîtres, dont par la suite Miller, que je n'avais pas encore lu avant d'écrire par exemple Prighjuneri. Et j'implorais la critique afin qu'elle élargisse un peu le cercle des références.
Ceci aussi pour dire (si ça intéresse quelqu'un) et par souci de sincérité, que je ne dois malheureusement pas grand chose à Miller dans mon écriture. Je l'ai lu bien trop tard pour qu'il influence mon texte, même si vous vous en doutez je l'ai lu avec passion et (parfois) étonnement.
Bon, sinon, la comparaison me flatte, même si j'y apparais un peu au rabais, mais je me permets quand même un doute quand à sa totale pertinence. A mon avis seul Prighjuneri a quelque chose d'une parenté (involontaire donc) avec ce grand génie auquel bien sûr, et j'en ai tout à fait conscience, je n'arrive pas à la cheville. Mais tous mes autres bouquins me semblent élognés de lui. Même si je ne suis peut-être pas le meilleur juge par rapport à mon texte.
Bon voilà, c'était juste une petite contribution. Je retourne à mon abstinence.
MB
M.B.
RépondreSupprimerBien sûr , la nouveauté est toujours relative, elle s'apprécie par rapport à un contexte, elle résulte aussi de la combinaison unique d'éléments déjà connus...
Je précise que je ne sous-entendais aucunement que vous aviez copié Miller, ni même été inspiré par lui. Et quand bien même l'auriez vous lu avant d'écrire « Prisonnier », il me semble qu'on ne peut tricher avec ce genre d'écriture qui ne fonctionne pas sans authenticité...
Je n'ai pas relu Miller, mes souvenirs ne sont donc pas précis, mais la lecture de « Pegasi 51 » m'a immédiatement fait penser à lui, bien plus que celle de « Prisonnier ».Il n'y a pas que l'obscénité provocatrice, il y a aussi le talent de conteur et puis le souffle qui passe mieux dans un roman que dans un recueil de nouvelles forcément fragmenté ... ( qui passe aussi à la traduction, car je n'ai pas lu non plus Miller en V.O. ! )
Désolée si je vous ai fait paraître au rabais ( c'est vrai qu'avec « puissance 10 » , j'y suis allée un peu fort, mais ça sonnait bien! ), mon intention n'était pas d'établir une quelconque hiérarchie – à quel titre d'ailleurs ? - et puis la comparaison ne serait pas équitable , vous n'en êtes qu'à vos débuts ( Miller, né en 1891 a publié son premier livre en 1934 ) ...
Un petit coucou, pour une littérature corse;
RépondreSupprimerAmitiés à vous tous,et au créateur de l'unité.
Nous vivons dans un monde passionnant,ou l'interactivité est de plus en grande.
Tout le savoir est sur un click !
I nostri vecchi! à pensala!,un clic!;hè!é ora nostra à pensa un cliqou,cosa èmu da di in un clikou,per fa nacshe à cuchienza.
amizizia é à a rifletta !
Xenophonte,
RépondreSupprimermerci pour ce message, qui me donne effectivement à réfléchir. J'aurais plutôt tendance à voir ce blog (ou Pays des clics) comme la mise en commun de désaccords (pas de l'unité) ; pour faire lien, il me semble que nous avons besoin de bienveillance et de sincérité. Et le partage des désaccords (ou des variations) ne constitue pas "tout le savoir". L'étendue du savoir est toujours relative ; ce qui m'attire c'est le désir de savoir, désir qui accorde une valeur vivante, créatrice, à ce que l'on construit comme un savoir (construction toujours provisoire, que l'autre déconstruira et reconstruira différemment).
Merci à tous pour avoir participé.
RépondreSupprimerPersonnellement, j'attends aussi avec impatience :
- le prochain Marie Ferranti
- le prochain Marceddu Jureczek
- le prochain Philippe Stima
(et j'arrête là !)
Comparaison n'est pas raison, comme on dit en lieu commun.
RépondreSupprimerBiancarelli est Biancarelli, c'est pas un "petit" Miller corse ni un Dostoievski corse au rabais, ni un Mc Carthy insulaire à quatre balles m'enfin, super-utile ce Blog, quand même, on y apprend que le génie de Miller a rencontré ô miracle! les ressentis intimes de Madame Caminada.
pour participer malgré tout : moi je voudrais voir un pesciu anguilla réédité "in lingua nustrali" pour tous les enfants de Corse et les miens, par la même occasion.
Mika Nomu
Mika Nomu,
RépondreSupprimerjamais déçu par vos interventions ! Merci.
Oui ce blog est dévolu aux discussions entre lecteurs, et il est donc aussi fait pour savoir qui a été touché par quel auteur.
Votre demande porte le vrai "Pesciu Anguilla" ? Il a été réédité dans sa version originale corse il n'y a pas si longtemps (en 1990 et 2000 par La Marge). La première traduction française (par FM Durazzo) arrive dans les prochaines semaines (éditions Fédérop).
Moka Nimu
RépondreSupprimerDécidément, si je suis à ce point mal interprétée, la faute doit m' en incomber !
Que ce soit bien clair : je n'ai jamais pensé ni dit que Biancarelli était un « petit » , ni « un Miller », et encore moins « un petit Miller » !
J'ai seulement dit que la lecture de "Prisonnier", et surtout de "Pegasi 51" m'avait évoqué Miller. J'y ai en effet trouvé des points communs tant au niveau de l'écriture que du propos, ce qui ne signifie pas que l'oeuvre de B. se réduise à celle de M. dont elle serait la pâle copie ...
Pour moi, la nouveauté en soi est un leurre ( c'est pourquoi certains propos sur la nouveauté de l'écriture de Biancarelli me font sourire ), elle est toujours relative.
Je suis bien persuadée que chaque écrivain est unique et que la nouveauté, l'originalité qu'il peut apporter réside dans la combinaison des cartes : ce sont toujours les mêmes cartes, on les bat et on recommence. ( Oliver Rohé a très bien exprimé cela dans "Un peuple en petit" ).
Quant à Mme Caminada, elle a au moins le mérite de s'exposer franchement au ridicule et ,pire , elle est même capable de rire de vos moqueries!
Merci pour le soutien Mika Nomu. Mais je pense qu'Emmanuelle Caminade a le droit d'exprimer son opinion et pour rassurer tout le monde, je ne me suis pas vexé de la comparaison. J'apprécie que les gens, qui sont de vrais lecteurs (comme Emmanuelle), donnent un point de vue sincère sur ce qu'ils lisent, donc y compris sur mes livres.
RépondreSupprimerMa réaction ne se veut que dans l'esprit du dialogue, de la précision, et de la défense courtoise aussi de mon point de vue. Loin de la polémique. Et je ne peux pas faire comme si je ne lisais pas ce blog et que je n'y intervenais pas régulièrement.
C'est peut-être un défaut du site (je ne crois pas) mais les auteurs, les lecteurs, les lecteurs critiques sont ici en prise directe. Faisons juste que nos échanges restent dans les limites du respect dû à chacun.
Où alors, et c'est Renucci qui doit préciser les règles puisque nous sommes à sa table, il faudra qu'on s'impose (les auteurs) de ne plus réagir au moindre commentaire nous concernant. Mais comprenez combien c'est difficile ! Imaginez que nous soyons dans un café littéraire, à une table de restaurant, nous voudrions tous échanger, exprimer nos idées, défendre nos arguments... C'est un peu pareil ici pour moi.
Donc je répète : pour moi, et malgré les interventions innoportunes des auteurs (de moi donc)chacun doit continuer à exprimer son point de vue et ne surtout pas s'inféoder à nos intrusions. Continuez Emmanuelle, continuez Mika Nomu, et sachez que vos critiques nous sont précieuses.
Bon, ça ne sert à rien cette dernière intervention. Je vais plutôt me boire une tequila, moi.
MB
MB,
RépondreSupprimermerci pour cette intervention inutile !
Je n'ai rien à rajouter : pas besoin de préciser les règles de ce blog. Tout le monde est libre d'intervenir, quelle que soi sa qualité dans le grand et beau monde littéraire corse (lecteur, éditeur, auteur, libraire, enseignant, j'en oublie...). Le seul effort demandé : la courtoisie. Les désaccords, l'humour, l'ironie, les sautes d'humeur, quelques réactions à l'emporte pièce, la polémique même, sont les bienvenus s'ils sont courtois (c'est-à-dire bienveillants, sincères, argumentés). Ce n'est jamais facile : les malentendus, les emportements sont toujours possibles, l'important c'est de discuter et de finir par nuancer ou relativiser (tout en gardant ses convictions, et en sachant qu'elles évolueront peut-être).
Bref, j'arrête là aussi cette confirmation inutile !
Mika Nomu est "limite" point de vue courtoisie, ah l'anonymat...
RépondreSupprimerMais cette fois je pense qu'Emmanuelle en effet s'est laissée emporter par son admiration (partagée) pour Henry Miller et on pouvait mal comprendre, la comparaison avec MB ne s'imposant pas, mais pour ceux qui lisent ce Blog et le sien on sait tout le bien qu'elle pense de l'écriture de Marcu Biancarelli, et on connaît ses critiques. Certes on ne peut lui reprocher d'être totalement sincère. (Bravo Marcu pour ton humilité, tiens, en passant...)
Moi aussi mon intervention est sans doute totalement inutile après les vôtres mais nous sommes ainsi faits qu'il nous faut toujours apporter notre grain de sel...Vive Renucci, vive la littérature corse et tous ceux qui se penchent dessus même sans y tomber.
Mon commentaire sur Miller n'était là que pour éclairer mes interventions masquées.
RépondreSupprimerEt puis,parfois, on ressent sur ce blog le désir de s'aventurer hors de la littérature corse et il faut bien trouver un lien (le mien est quand même moins ténu que celui de Nietzsche avec la Corse - n'est-ce pas FXR ? )
Difficile d'avancer en terrain "iroquois" sans se faire scalper, il faudrait soit remettre sa cagoule, soit réviser son Codex ! Une alternative qui ne me convient guère, vous vous en doutez...
Il en faudrait plus pour me décourager !
Emmanuelle, mais oui, bien sûr, lier la littérature corse avec d'autres expressions littéraires, c'est recommandé ! sur ce blog et ailleurs. De nombreux auteurs non-corses ont l'honneur de se voir citer ici !
RépondreSupprimerNietzsche et la Corse... mais il en parlait, voulait venir, parlait de Paoli et de Napoléon... Miller est-il allé jusque là ?
Bravo pour votre ténacité : vous avez tous mes encouragements (même s'ils sont inutiles).
(J'en profite pour signaler aux lecteurs de ce commentaire qu'ils peuvent lire une critique très fine de "C'est toujours la même histoire" de Jean-Pierre Santini, sur votre blog : "L'or des livres". J'attends aussi celle de Marie-Hélène Ferrari sur le même livre, présenté par elle lors d'un café littéraire Musa Nostra.
A bientôt !
"iroquois", "scalper", "cagoules", trois mots de trop, Emmanuelle, non??? C'est vrai qu'ici il n'y a pas de "smileys" pour atténuer les propos, et je veux bien croire qu'il y avait des "smileys" virtuels, de l'humour derrière ces mots...-))
RépondreSupprimerSi cela fait allusion à mon intervention, l'image des cagoules ne me convient absolument pas, personnellement j'abhorre cette violence depuis toujours.
Je n'ai fait qu'exprimer mon opinion (poliment et avec des précautions, vous êtes beaucoup plus "cool" avec Moka Nimu (bien trouvée l'inversion) qui se moque carrément de vous!!), je n'ai "scalpé" ni insulté personne.
Je ne demande à personne non plus de ne pas "persévérer" à écrire sur ce Blog, loin de là!!! Chacun s'exprime (je suis exactement comme vous, je ne renonce jamais à m'exprimer, ce qui est peut-être un tort, au fond) mais ce faisant chacun s'expose aux opinions différentes des autres c'est tout...
Je pointais seulement le malentendu lié à certaines expressions maladroites, qui pouvaient en effet paraître condescendantes ("cela me fait sourire quand sur ce Blog on parle de la nouveauté -dans le contexte corse certes-..., "Biancarelli puissance 10" )e tje n'étais pas la seule apparemment. Mais vous vous en êtes expliquée, OK.
Francesca, Emmanuelle,
RépondreSupprimeroui, oui, beaucoup d'humour je sens dans vos messages, beaucoup beaucoup !
Merci pour cette persistance dans la parole explicative courtoise, merci !!
A tandu !
Ces sales Iroquois, faut leur faire la peau !
RépondreSupprimerHips !
Buffalo Bill
Mika Nomu, Moka Nimu... voilà des pseudos bien fâcheux et dénués de toute "inventivité" littéraire ! Bien malin celui qui saura ce qui se cache réellement et littérairement derrière le vrai et l'unique...
RépondreSupprimerMalko Nimu
Et comme on dit dans les meilleurs saloons : "M'sieurs Dames, on ferme !..." (tout au moins cette suite de commentaires, nés, je vous le rappelle, d'un billet qui évoque une liste de livres... A vos plumes numériques pour faire retour vers eux !
RépondreSupprimerMerci à tous (anonymes ou pas).
"Iroquois" , c'est un clin d'oeil - littéraire estampillé "corse" ! - au "Codex" de Xavier Casanova, les "cagoules" , une référence au billet du 1er avril de Norbert Paganelli...
RépondreSupprimerGardez un peu le sens de l'humour, et ne cherchez pas midi à 14 h !
Bonne nuit
o FXR cet afflux d'anonymes plus ou moins virulents me paraît malgré tout un bon signe pour ton Blog : le succès! -))
RépondreSupprimer@ Francesca
RépondreSupprimerIl ne faut pas toujours vous sentir visée !
Il me semblait inutile de préciser que c'était Mika Nomu qui avait mon scalp, tant c'était évident ! Les insinuations sournoises, c'est pas mon style...
@ FXR
Je ne rajoute rien à ma liste car j'ai encore beaucoup d'auteurs à découvrir dans ma pile : J.-P.Scrivani dont j'entame "Désespérer Copenhague" , et puis Marie Casanova, Joël Bastard et Andria Costa ...
Cela venait malencontreusement après mon intervention et non après celle de Mika nomu, dont acte.
RépondreSupprimeret l'humour, il y a des jours où on n'en a a pas, désolée, là c'est personnel, mais cela arrive à tout le monde je pense.
@ Madame Caminada : en tant qu'Indien en voie d'extinction je me verrais plutôt en Mohican!(les Mohicans ne sont pas des iroquois, pas confondre avec les Mohawks)
RépondreSupprimer'Tin! l' a le sang bouillant la Francesca! Mais si elle continue à m'enfoncer je la scalpe aussi la passionaria! ceci dit j'adore les passionarias surtout pour notre langue. J'ai parcouru le Blog, elle y va pas avec le dos de la cuiller...Moi je suis nul en corse et je supplie Ferrari de se magner la plume car je sue sang et eau sur le dernier Biancarelli. En même temps je suis pas peu fier de m'être lancé "sans filet". C'est un monument, cet écrivain, ou la Corse devrait lui en faire un. J'ai l'impression d'entendre l'accent rude et rocailleux de mon grand-père et son esprit sarcastique. Génial.
Mika Nomu
Passionaria, passionaria...Je l'entends souvent celle-là! Quant à mon scalp, Mika Nomu, cherchez plutôt de belles crinières, mes cheveux courts ne vont pas décorer votre collection!
RépondreSupprimerMais bravo pour vos efforts pour lire en corse.
Tiens, je vais jouer mon FXR : mais qu'est-ce qui vous plaît tant chez Biancarelli?
La chair, le sexe, le cul, servis tout crus et sans tabous, Francesca!
RépondreSupprimerNon, je plaisante, ce serait pas juste de le réduire à ça, d'ailleurs y a que dans la littérature corse qu'on s'en étonne (voir plus haut)
Bon ça m'apprendra à m'aventurer sur un Blog d'intellos.
Je peux pas vous disséquer Biancarelli, je déguste sans analyser, une Corse qu'il secoue et tape comme un sac de châtaignes pour en sortir sa vérité, douloureuse, qu'il semble voir sans espoir et il y a des jours où on le pense comme lui. Avec la Corse, sa relation donne l'impression d'un mélange de passion et de rejet, comme un amour déçu. Ses analyses sont puissantes et vont chercher loin dans nos racines mais peuvent intéresser des gens qui n'ont rien à voir avec la Corse. Enfin, je parle des deux seuls livres que j'ai lus complètement , en français : "Extrême méridien" et "Pegasi" : très fort! Bon et puis on rit, quand même! Un rire qui exorcise le désespoir.
ça vous va? J'ai fait trop d'efforts, là, Francesca, je reviendrai. Je continue "Murtoriu" je me régale malgré les difficultés.
Anonyme 17:51 (Mika Nomu, donc),
RépondreSupprimermerci pour vos efforts : il est passionnant (au moins pour moi) de lire ainsi ce que pense et ressent un lecteur. Heureux de votre retour annoncé, aussi.