lundi 7 juin 2010

Literatura è pulitica... (una opinione di Jean-Baptiste Predali)

Oghje (luni 7 di ghjugnu 2010), mi compru "24 ore", u sfuglitteghju, è po vecu nant'à a pagina quindici a cronica di Jean-Baptiste Predali. Perchè ? perchè t'aghju vistu i nomi di i nostri grandi autori, Jérôme Ferrari è Marco Biancarelli...

Seria una cronica literaria ? Scritta da un ghjurnalistu puliticu ? È perchè no ? A leghju issa cronica, a leghju. Ci parla l'autore di Marie-Hélène Debart, cunsigliera di Nicolas Sarkozy pè a Corsica (una "Madame Corse", serà megliu chì un "Monsieur Corse" ?). U tonu di l'articulu hè assai criticu ; Predali ùn pare micca assicuratu di l'interessu di isse discussione trà l'Eliseu è l'autori di u Manifestu "Fonder le droit à l'avenir de la Corse"...

Ma si permette di dà un cunsigliu à a cunsigliera : "Marie-Hélène Debart pourrait lire les livres de Marco Biancarelli et de Jérôme Ferrari. De quoi la changer de l'indigeste salmigondis techno-ethnologique en cours dès qu'il s'agit de la Corse. Comme point de départ, c'est parfait."

Pocu cunsigliu ! Allora, a literatura corsa puderia esse a suluzione ??! Ma cume ? È po, quale sò issi libri "tecno-etnologichi" ?

Avà, ci vole chì truvemu "A" pagina frà tutte quelle scritte da Biancarelli è Ferrari induve si piatta a suluzione di issu trimendu è famosu "problème corse" !

Forse quessa ?...

19 commentaires:

  1. à l'usu "Twitter" (perchè ùn aghju u libru sottu à a manu)

    "U polpu, l'argusta é a murena" (una nuvella di Stremu Miridianu")

    "....eramu in a nassa cù i trè predatori, ordunca a guerra ùn era micca pussibuli."

    putente

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  2. Ne prufittu per cunsiglià à a cunsigliera è A TUTTI di andà à u culloquiu di l'associu "U Polpu" in Corti u 10 di ghjugnu (Terra è mare unu sò")

    Induve ci serà bella robba di scrivani, intelletuali ecc

    http://www.musanostra.fr/colloque_Association_Le_Poulpe.pdf

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  3. J'aurais aimé y assister à cette journée du 10 juin 2010 ! Vite un billet, pour relayer moi aussi une si intéressante initiative !

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  4. "Pocu cunsigliu ! Allora, a literatura corsa puderia esse a suluzione ??! Ma cume ? È po, quale sò issi libri "tecno-etnologichi" ? "

    la litterature corse , qui sait?
    mais de tout temps les intellectuels ont été le ferment de la société et se doivent d'irriguer la société.
    c'est le sens de ce colloque citoyen dont l'annonce est faite aussi sur AVALI et MIRVELLA.
    mais d'aucuns ont une vision occluse et corporatiste de la litterature, l'excluant de tout champ citoyen.
    Santelli pierre laurent

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  5. et aussi sur Gattivi ochja

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  6. Je suis d'accord avec l'idée que la littérature peut être une force d'intervention dans la société. Je me dis que les bons livres le sont forcément, sans même le vouloir volontairement.
    Et la littérature peut aussi représenter un lieu imaginaire indifférent au champ citoyen. Je n'ai personnellement rien contre l'engagement citoyen social, politique de la littérature et des écrivains ; mais je me dis que l'art devrait toujours conserver une présence (citoyenne) dérangeante pour la citoyenneté elle-même...

    J'espère que les textes produits seront disponibles (en publication papier ou sur le Net).

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  7. déçue que seule la version française de la présentation du colloque soit diffusée sur des blogs pourtant engagés pour la langue corse : j'avais pourtant vu une présentation bilingue du colloque quelque part.

    ùn ci serà mezu di piglià stu riflessu...?

    A "sucietà bislingua"...per quandu?

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  8. je ne vois pas en quoi la bible, les rêveries d'un promeneur solitaire, guerre et paix, moby dick, ainsi parla Zarathoustra, hamlet,ou " la blanche Ophélia flotte comme un grand lys". ont empêché les génocides, les algues vertes en bretagne, les colonisations, la quasi disparition des iroquois, les croisades, et l'exploit de B.P dans le golfe du mexique, mais je reste ouvert pour un complément d'enquête !
    Cela dit c'est bien que le poulpe (animal à neuf cerveaux) organise ce colloque à corte là où précisément il y a quelques temps on a décapité un homme et donné en dessert aux cochons.

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  9. c'est ma foi vrai! je ne vois d'ailleurs meme pas leur quelconque utilité independamment de cela. j'ai meme envie de m'ecrier : "la culture , combien de division? voire de m'exclamer comme le puverettu :" quand j'entends parler de culture je sors mon revolver"
    la blanche ophelia flotte comme un grand lys : et ta soeur , elle flotte? ! je ricane .
    les gens se plaisent à lire , quelle perte de temps .
    pour l'ecologie c'est encore pire! marre de ces khmers verts , bientot on ne peut plus rien faire.
    Le poulpe ? il n'y a qu'en salade qu'il est utile !!

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  10. Anonyme 12:46 et Anonyme 00:52
    merci pour vos commentaires.

    Ricaner, c'est possible (si possible sans vulgarité), mais je ne vois pas comment on pourrait s'en contenter.

    L'utilité et l'efficacité de la culture, des arts, des artistes est toujours discutable, mais avec des arguments développés.

    Personnellement, il me semble que les formules cyniques ne font pas avancer les choses.

    Donc, je préférerai de loin que vous nous parliez de vos lectures, des livres corses que vous avez aimés, que vous pourriez citer (en dehors de toute considération concernant leur fonction, utilité, efficacité, etc.). Non ?

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  11. au risque de me répéter (je crois l'avoir déjà écrit ici mais je n'en suis plus sûr) si l'on veut connaître une époque historique on ne peut faire l'impasse sur la création et sur l'expression littéraire (je préfère ça à littérature) qui est ce qui mets directement en contact avec le regard que les contemporains portent sur le temps où ils écrivent. Lire Marco et Jérôme apprend plus sur la Corse d'aujourd'hui que les études savantes ou universitaires/ Parce que l'écrit va plus loin que la démonstration purement scientifique, et c'est un historien qui se permet de mettre son grain de sel dans ce débat. Oui la création aide à comprendre et à mieux vivre le monde, en tout cas mieux qu'un tract ou qu'un discours pseudo humoristique. Olivier Jehasse

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  12. le poète a toujours précédé le philosophe

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  13. La culture, la littérature, l'art en général n'empêchent pas l'horreur, l'injustice, non, sans doute, encore que, dans de nombreux cas elle a fait prendre conscience de ces fléaux.
    Elle est comme une lumière qui n'éclaire que ceux qui la cherchent, ou ceux qui ont la chance de pouvoir y accéder (ne l'oublions pas, elle n'est pas accessible à tous et c'est donc un cercle vicieux...)
    Mais elle soutient ceux qui pourraient désespérer, les écrivains, les artistes eux-mêmes en premier lieu : voir l'idée de la "Bibliothèque du désespoir" chez MBiancarelli dans "Murtoriu"...)

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  14. Pesciu anguilla hè una bella descrizzione di a sucietà corsa di tandu. Damzeto à spessu dà a so upinione nantu à i fatti suciali...

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  15. POUR MOI : je pense pas que les écrivains, la littérature, apportent des solutions à la société. Ils nous secouent, ils montrent la société com ell est (ou com ils la voient, en fait), ils peuvent se tromper eux aussi mais ils sont là pour nous faire réfléchir : voir les choses c'est déjà un début pour les changer, non? Un livre scientifique va toujours simplifier un peu, faire un schéma, alors que l'écrivain peut montrer des choses très compliquées, avec les personnages, il a pas à prendre parti, en tout cas dans son livre.

    Mika Nomu

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  16. je pense que les ecrivains n'apportent rien tout court!
    De là à les inviter à donner un avis sur la protection des cephalopodes.....
    Il me semble qu'un colloque sur les pieuvres concernent plus des scientifiques ...ou des cuisiniers.
    mais peut etre que je me trompe??

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  17. ma ùn era manc'appena nantu à u polpu...! -)

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  18. c'est bien la preuve que la litterature ne sert à rien s'ils ne sont meme pas capables de parler du poulpe à un colloque sur le poulpe.
    mà forse mi sbagliu eu??

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