jeudi 26 février 2009

Passé Présent Futur

Je ne pourrai nourrir ce blog durant une petite dizaine de jours (je placerai de nouveaux billets certainement à partir du dimanche 8 mars, sujets futurs ? comme promis ma découverte de "A Cispra" (1914), mais aussi Homère en langue corse grâce à Marcu Biancarelli - mais pensons aussi à la "Mitulugia" de Guidu Begnini - sur son blog aujourd'hui, etc. etc.)...

Cela laissera ainsi le temps à qui le veut bien de fourbir quelques commentaires, propositions de récits de lecture personnelle, questions, cris du coeur et éloges appuyés qui font toujours plaisir...

D'ici là, vous pouvez toujours lire d'autres de mes essais de "présentations" d'extraits de littérature corse en allant sur le Site Interromania, dans la rubrique "Studii", en cliquant sur mon nom (de plus, vous pourrez vous rendre compte de la richesse de cette rubrique ; enfin, une information présente dans cette rubrique est maintenant erronée : je ne prépare plus de thèse sur des auteurs corses et québécois, je ne suis plus étudiant, ni doctorant à l'Université de Corse ; mais je ne désespère pas de reprendre plus tard mes réflexions sur l'oeuvre de Rinatu Coti, en relation avec celle de Jacques Ferron - connaissez-vous ses Contes, ou l'Amélanchier ?). Et des commentaires sur ces "cumenti", vous pourrez m'en faire, bien évidemment. Je les ai écrits il y a quelques années (mais quand ?). Ce ne sont pas des récits de lecture, encore qu'ils puissent apparaître comme une forme particulière de manière de lire.

Bref, voici les sujets :

"Disinganno intorno alla Guerra di Corsica", à propos du texte de Giulio Matteo Natali (1736)

"La Mouche de Giovanni della Grossa", où l'on retrouve u Muscone d'Avretu (la mouche monstrueuse) raconté par notre premier chroniqueur historique (XVème siècle)

"L'Île intérieure de Marie-Gracieuse Martin-Gistucci" : à propos de la nouvelle "Encore sur ce navire..."

"D'une rive à l'autre de G.M.Comiti" : à propos d'une nouvelle intitulée "Pedimoru"

"Ce que dit Maria Divota" : où l'on voit revenir mon obsession pour l'oeuvre de Ghjacumu Thiers (ici son roman "A Barca di a Madonna")

"D'un passé presque inaudible" : qui évoque "L'Infanfata" de Lisandru Marcellesi (et qui permet d'évoquer Dante)

"Fables et voleurs" : pour lire allégoriquement la réécriture en langue corse d'une fable de La Fontaine par Yvan Renucci

"La flûte et l'enfant", pour s'arrêter sur un passage magnifique d'une nouvelle nommée "La mère et l'enfant", de Rinatu Coti

"Élémentaires : poésie" : lecture d'un poème de "Marines sauvages", de Marie-Jean Vinciguerra, commençant par "Semence de foudre et de pierre..." et évoquant Empédocle

"Où l'on rencontre un mouflon" : qui montre que cela fait longtemps que je rêve en lisant les écrits de Marcu Biancarelli (vous aurez remarqué que certains noms reviennent souvent sous ma plume numérique ; mais quels sont vos auteurs favoris ? et leurs textes ? et les pages qui vous emballent ?) ; il s'agit ici de la nouvelle "Piscadori"

"Regard libre, regard contraint" : Marie Ferranti, évoquant l'arrivée d'un mort dans les "Femmes de San Stefano"

"Scole di scrittura" : où les écoles qui apprennent à écrire semblent bien nombreuses et pas toujours intra muros ; à propos d'une nouvelle de Leonu Alessandri, "A lenza di u maestru", du recueil "Filette orezzinche"

"Tanger porte du temps" : un poème de Danièle Maoudj, édité à l'occasion des Rencontres internationales du film méditerranéen de Bastia, en septembre 1999

"Vanina s'éveille", qui s'attarde sur un extrait d'une oeuvre de Marie Susini, "Plein soleil" (1953)

"Logomachia è risate" : j'ai déjà évoqué ici ce commentaire, à propos de la "Dionomachia" de Salvatore Viale.

Vous me pardonnerez de repasser un plat, qui a ses défauts certainement (mais lesquels ? dites-le moi), mais il faut bien y revenir : il n'y a pas de lecture, il n'y a que des relectures !

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