samedi 14 février 2009

Un autre blog est (encore) possible

J'aime beaucoup l'expression suivante : "mais où va se nicher la ... ?" (Mettez ce que vous voulez dans le suspens des trois points : "connerie humaine", "amour", etc.). Elle s'émerveille, cette expression, de l'incroyable souplesse des forces qui traversent notre monde. Ce qui laisse finalement peu d'espoir aux physiciens de parvenir un jour à les unifier toutes dans la grande théorie unique !

Parmi l'infinité de ces forces, j'assume - avec bien d'autres - d'en reconnaître une que nous nommons "Corsica", "Corse". C'est comme ça.

"Mais où va se nicher la Corse ?" Voilà la question qui me taraude ce soir. Après la découverte du blog de Laure Limongi.

Bon, si on m'avait dit - et pourtant cela fait longtemps que je sais bien que tout est possible et que plus rien ne m'étonne tout en ne cessant pas de m'émerveiller de ce que je découvre - si on m'avait dit, donc, que j'aurais connaissance aujourd'hui d'un être qui allie d'une certaine façon (entre autres éléments, bien sûr, je tiens à rassurer les crispés habituels) la poésie contemporaine la plus expérimentale et la Corse, eh bien si on me l'avait dit je l'aurais volontiers cru tellement cela correspond absolument à ce que je cherche.

J'ai à peine surfé sur ce blog (prélude à des explorations bien plus approfondies), autant intéressé par les présentations d'écriture que par les évocations de la Corse, et j'ai retenu pour ce billet deux articles :

- le premier consacré à la Corse, le 22 avril 2005 : ici.

- le dernier consacré à la Corse, le 11 février 2009 : ici.

Maintenant que vous les avez lus, je lève mon verre de rosé (il faut bien finir la bouteille) à notre santé à tous et je vous recommande de lire le commentaire unique accroché au premier article. Un certain "Pierre Ménard" évoque Bastia : je suis sûr que le café dont il cherche le nom est "Les Palmiers", qu'en pensez-vous ? J'ai aussi le souvenir d'y avoir bu le meilleur chocolat de ma vie.

Et ne dites pas que nous nous éloignons de la littérature corse, vous savez bien que Pierre Ménard est l'auteur du "Don Quichotte" !... (Entre parenthèses, la meilleure traduction en français de ce fabuleux livre est disponible ici, par l'entremise d'un spécialiste de la littérature de la Renaissance, hispanisant, j'ai nommé Jean-Raymond Fanlo, grâces lui soient rendues, comme le fait Pierre Assouline sur son blog - sur lequel je reviendrai, puisqu'il m'intéresse de voir comment là aussi la Corse va se nicher... cela nous conduira jusqu'à Faulkner).

Je place bien sûr ce blog dans la liste de la colonne de gauche, je m'abonne, je laisse un commentaire, je me signale, je prends contact (et tout cela grâce à Vannina Bernard-Leoni, directrice de la Revue Fora !, dont nous avons déjà parlé ici, bien sûr : È torna à Vignale !... village où je ne suis jamais allé, et qui n'est guère éloigné du mien, Campile).
(Si on m'avait dit, il y a 25 minutes que je terminerai ce billet par le nom de mon village...)

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