Il s'en passe des choses...
Mon point de vue personnel est le suivant : Les paroles et dialogues publics sont toujours les bienvenus, car très utiles (d'une façon ou d'une autre) au contraire des silences, des non-dits, des sous-entendus semi-privés et des refus de dialogue.
Ce qui me plaît c'est ce qui se passe ENTRE deux prises de paroles, entre deux "parleurs", entre deux lectures, entre deux livres, etc. Ce qui me paraît donc intéressant, c'est ce qui se passe - au bénéfice de tous - lorsque deux opinions se confrontent, ou s'épaulent, se côtoient, se frottent. Y a-t-il ou non une étincelle, un événement imprévu qui peut enflammer et donc métamorphoser les deux opinions concernées ?
Ainsi de la discussion passionnante qui se déroule en ce moment entre deux sites internet, A Gazetta di Mirvella et Pour une littérature corse, et en plusieurs étapes :
- les critiques parodiques de Mister Palu et Maître Aymeric Faisan s'attaquent avec une cruauté joyeuse et lucide à trois fantastiques fleurons du champ littéraire corse contemporain (attention l'expression précédente en italique est ironique) : "Un dieu un animal" de Jérôme Ferrari, "Murtoriu" de Marcu Biancarelli et le blog que vous êtes en train de lire.
- mes critiques et celles d'Emmanuelle Caminade portent sur ces "critiques parodiques" (voir les commentaires au billet précédent : "A Gazetta di Mirvella") pointant des "limites" à ce jeu
- celles-ci provoquent une "mise au point" - absolument passionnante - par Ghjuvan Felici sur le site de Mirvella : mise au point qui est une ode, sombre et magnifique, à la liberté
- mise au point elle-même modulée par Piratella sur le même site et encore prolongée aujourd'hui
Maintenant que vous avez tout lu, voici mon point de vue : j'ai décidé d'assumer pleinement un comportement schyzophrène qui me pousse à cultiver en même temps deux positions qui peuvent sembler contradictoire :
- une attention a priori bienveillante (voire extrêmement bienveillante) pour toutes les productions culturelles corses, particulièrement les livres, les écrits, les textes (aussi objectivement médiocres soient-ils)
- le désir de voir ces productions culturelles passées au crible du jugement radical de nombreux lecteurs, aux intentions aussi variées que possible.
Donc, lorsque j'entends quelqu'un (que j'apprécie ou pas) me dire :" "Septième ciel" de Ghjacumu Thiers, je ne l'ai pas fini, c'est vraiment trop mauvais" ou "Les poèmes de Stima abusent de facilités d'écriture" ou "Les romans de Biancarelli sont vraiment dégoûtants de misogynie et de saletés" ou "Les analyses du blog "Pour une littérature corse" sont des intellectualismes ennuyants et hautains" ou etc. etc. etc... donc, lorsque j'entends ces propos (qu'ils soient bien ou mal intentionnés), je me dis - malgré la blessure que je ressens inévitablement - : "Oui, je veux bien, oui... je reçois tous ces commentaires avec gratitude, intérêt et j'essaie de poursuivre le dialogue afin qu'il se passe quelque chose entre les pensées des uns et des autres."
Allons au fond des choses : liberté absolue pour les créateurs, liberté absolue pour les lecteurs. Il est passionnant de voir combien une oeuvre est en fait une variété infinie d'oeuvres. Le regard d'Emmanuelle Caminade - avec ses limites (celles que j'y trouve personnellement ) - m'est aussi cher que celui de Marcu Biancarelli ou celui de Mister Palu (avec leurs oeillères personnelles) entre ces regards se joue un futur possible des oeuvres discutées.
Il n'y a pas une bonne façon unique de lire tel livre. Un livre est d'autant plus riche qu'il sera susceptible de susciter le plus grand nombre de lectures contradictoires. Pour moi, toute critique négative est le signe d'un désir, il est bon que celui-ci s'exprime, s'explicite et cela ne veut pas dire que ce désir ou cette critique sont forcément pertinents ! Ils peuvent taper à côté du sujet, être le signe d'un manque ! Et il est bon que dans ce dialogue ce désir et cette critique se métamorphosent eux aussi !
Voilà un billet un peu théorique, je vous l'accorde, mais le but est qu'il pointe du doigt les conditions d'établissement d'une véritable et utile mise en débat de la littérature corse : la littérature n'est pas une religion oecuménique, et c'est un quasi curé au sourire onctueux qui vous le dit (!), c'est un champ de forces toujours en tension, et il est bon que ces forces soient visibles et objets de discussion.
Je souscris pleinement aux propos de Mister Palu : il fallait libérer la parole en Corse ; je pense que cette libération n'est jamais acquise, elle n'existe que par l'exemple concret de prises de paroles réelles et j'engage tous les visiteurs (muets ou non) de ce blog à aller voir ce qui se passe sur la Gazetta di Mirvella : on y rit, on y propose des opinions passionnantes sur des sujets fondamentaux, on y propose un usage jubilatoire de la langue corse, on y montre des créatures de l'autre monde qui hanteront nos nuits, on y explore toutes les sexualités, des plus au beaucoup moins raffinées, bref on y fait vivre l'imaginaire et la littérature corses !
Roulez jeunesse !
Ce blog est destiné à accueillir des points de vue (les vôtres, les miens) concernant les oeuvres corses et particulièrement la littérature corse (écrite en latin, italien, corse, français, etc.). Vous pouvez signifier des admirations aussi bien que des détestations (toujours courtoisement). Ecrivez-moi : f.renucci@free.fr Pour plus de précisions : voir l'article "Take 1" du 24 janvier 2009 !
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J'ai cinq paquets de copies à corriger mais tant pis.
RépondreSupprimerJe me sens un peu décalé par rapport à ce débat et j'aimerais expliquer pourquoi :
- Je n'ai aucune espèce de respect pour la pratique de la macagna. Elle ne me paraît supportable qu'à la double condition d'être du strict domaine de la plaisanterie et de circuler entre des amis dont la bienveillance est absolument hors de doute. Il faut y être d'une mauvaise foi totale et visible - cette exigence ne concerne que moi, mais j'y tiens. Jamais je ne ferais de plaisanterie sur un livre que je n'aime pas. Il ne saurait être question pour moi d'y faire passer ou d'y déceler l'expression d'une quelconque vérité. Si j'ai l'impression que c'est de ça qu'il s'agit, ça ne me fait plus rire et je ne joue plus. Bien sûr, ça arrive souvent parce que les dérapages sont inévitables et que sur internet on n'a pas la pleine maîtrise dans le choix de ses interlocuteurs.
-J'assume donc pleinement le côté potache de l'affaire, même si internet, dont j'ai tendance à oublier que c'est un espace public, n'est pas le lieu idéal pour ça. Il n'est question pour moi ni de critique, ni de promotion.
- Je pense que la critique est absolument nécessaire, que la création culturelle corse se sclérose mortellement faute de l'existence d'une critique sérieuse, mais elle ne me paraît pas devoir s'exprimer par le biais de la macagna. Elle doit être assumée, argumentée et bénéficier de toute la publicité nécessaire, quitte à passer pour intellectuelle, ce qui n'est pas encore une insulte, j'espère, on n'est tout de même pas chez Pol Pot.
Voilà, je retourne à mes corrections. Il me semblait important de distinguer clairement les domaines, d'autant que je suis partie prenante dans l'histoire.
Eh... Il a raison là Ferrari. On peut pas déconner avec tout le monde. C'est normal.
RépondreSupprimerBouh mais quand même, qu'est-ce qu'il est sérieux quand il corrige ses copies !
MB
Je suis entièrement d'accord avec FXR sur la nécessité des confrontations d'opinions. Ce n'est que quand celles-ci se frottent et s'opposent, avec honnêteté et sans tabous, que les frontières bougent...
RépondreSupprimerLa mise au point de Ghjuvan Filici me paraît tout à fait intéressante, mais il ne me semble pas que quiconque ait attenté à la liberté d'expression de la Gazetta di Mirvella...
Quant au commentaire de Piratella, il m'incite à pointer la confusion sémantique courante concernant le terme "juger", c'est à dire penser, estimer, prendre nettement position...
Certains l'entendent comme synonyme de condamner, de mépriser...
Pour moi, respecter, ce n'est pas s'abstenir de juger , bien au contraire !
Tout le monde juge en son for intérieur et a une opinion - toujours évolutive. Prétendre le contraire me semble hypocrite.
Formuler son opinion, avec les risques que cela comporte, me semble plus courageux .
Si on se retranche dans l'abstention aseptisée , il n'y a pas de frottement, pas de confrontation , pas de remise en cause, pas de dynamique...
Allora tutto va bene !
RépondreSupprimerSi je comprends bien les désirs de chacun :
- il faut une vraie critique littéraire en Corse, au sinon la création culturelle est sclérosée
- il faut juger, c'est-à-dire risquer ses opinions
- il faut jouer
- il faut bouger
Et voilà, encore une fois, la vérité sort de la discussion (quand je vous disais que la vérité sort toujours de la discussion).
Et maintenant : eh bien : avis à tous les lecteurs de littérature corse qui viendraient s'égarer par ici : parlons de vos lectures, de vos jugements, jouons, bougeons !
Il en restera toujours quelque chose !
Merci à tous.
Il y a un joli précédent dans la littérature corse sur la "private joke" : les "favule" de Natale Rocchiccioli. Elles sont bourrées de "private jokes" sur les gens du village,ou des figures d'Aiacciu. Les gens qui les lisaient se bidonnaient parce qu'ils reconnaissaient les personnages concernés. Je trouve cela savoureux et stimulant, cela me fait toujours rire, même si je ne peux apprécier comme les gens qui ont connu Rocchoccioli et ses références, même s'il me faut des tonnes de notes pour savoir où étaient ces private jokes. J'imagine les ajacciens morts de rire, et cela me réjouit autant que de lire les favule. Et d'ailleurs le grand La Fontaine, dont Rocchiccioli a ainsi adapté les fables en corse, que faisait-il d'autre,hein, pour échapper à la censure??
RépondreSupprimerRocchiccioli avait d'ailleurs créé un club des montasega ajacciens, qui avait fait une énorme macagna électorale en présentant "Titin Cassemac" à la Mairie d'Aiacciu : cela mériterait vraiment une oeuvre truculente, car ce fut une épopée, qui est restée dans les méoires ajacciennes.
Oui, la vie littéraire et la vie tout court (peut-on séparer complètement les deux?) ont besoin de cela aussi, un grand rire pour rien, gratuit, nul ne doit s'entremettre pour dire : mais là,vous ne faites plus de littérature. Et alors?
Merci pour la référence à Rochiccioli et à l'épopée de "Titin Cassemac", des Ajacciens m'en avaient parlé, et en riaient encore.
RépondreSupprimerOui gratuité du rire.
Il faut voir les interventions du genre "vous ne faites plus de littérature" comme les signes positifs d'une soif jamais étanchée, et parfois peut-être maladroite !
Et alors ?
Noël Rocchiccioli a toujours combattu la bêtise humaine, il en a fait son mode de vie, personne n'échappait à sa perspicacité, son entourage a alimenté son imaginaire poétique. Il entrait souvent dans un lieu public en claironnant "Bonjour bande de C...", parce qu'il savait que personne ne répondrait à un simple "Bonjour". Mais il ne riait pas de tout et ne blessait personne gratuitement, sa disparition a laissé un vide incomblé. C'était un homme hors du commun...
RépondreSupprimerN.N
sparition
à Emmanuelle :
RépondreSupprimerL'important c'est d'entendre l'autre et d'avancer vers une véritable compréhension.
Un point qui me paraît important dans ce que vous avez dit, c'est que l'opinion est "évolutive". Il faut l'espérer.
Juger, même dans le "bon" sens, ce n'est pas toujours nécessaire, il faut que ce soit en poursuivant un but utile. Quand vous signalez l'ambivalence possible des fausses critiques faites chez Mirvella, cela me paraît pertinent (quoique Jérôme Ferrari y ait répondu).
Mais ce que je récuse, pardonnez-moi, dans vos "jugements", ce sont certaines généralisations et la répétitivité (eh oui, tout le monde l'est un peu, moi la première, je le sais) des accusations de fermeture, même sans dire le mot cette fois-ci.
Je crois en votre sincérité, en votre intérêt pour ce que nous faisons ici, mais je vis mal ces "jugements"-là, désolée!
Il y a les mails pour demander les codes, les explications, tout le monde se fera un plaisir de vous donner des explications, mais nous avons le droit de continuer à faire les choses comme nous l'entendons, comme avant que vous ne nous rejoigniez. C'est toujours au nouvel arrivant de s'adapter, pas le contraire (bon ce n'est pas si simple, je le sais);
Je suis un peu désagréable, là, ET CE N'EST QUE MON AVIS PERSONNEL, mais je le dis sans animosité. Simplement, il fallait que je le dise, car à présent nous vivons ensemble sur ce(s) blog(s). LOL
Des fois j'ai l'impression que ce blog est mille fois plus macagne que la piève de Mirvella....
RépondreSupprimerFaut quand même pas exagérer, j'ai l'impression de lire un tract de la CCN des années 80 là. "respecter les codes"..., "le nouvel arrivant", "je le dis sans animosité" (mais je le dis quand même et t'as intérêt à filer droit)...
Moi si j'étais Caminade ça m'aurait pas plu. Et si j'avais eu des présupposés sur la fermeture d'esprit des Corses je les verrais renforcés pour le coup. Bon, mais c'est peut-être votre manière de discuter.
Francesca,
RépondreSupprimerAnonyme 08:55,
Emmanuelle,
merci pour cette explicitation des usages singuliers de la discussion, de ses codes divers et variés ainsi que de chercher ainsi à apaiser tout le monde.
Je rappelle mon point de vue personnel : je publie tous les commentaires qui me paraissent faire avancer la discussion, de façon courtoise (je peux me tromper, certes, on me l'a déjà reproché, et je ferai encore des erreurs d'appréciation).
Toutefois, je dois rappeler aussi ici que ce blog est un lieu de partage de nos lectures : quelles sont les pages de littérature corse qui hantent nos esprits ? Voilà la colonne vertébrale de ce blog.
Quelles sont les pages de littérature corse qui hantent nos esprits ? Quelles fables, quelles formes, quelles figures fabriquent aujourd'hui nos imaginaires ? Dans quelle mesure ces imaginaires jouent-ils un rôle dans la vie contemporaine de la Corse ?
Donc, il n'y a pas de manière présupposée de discuter, chacun le fait avec ses mots et son point de vue (le plus courtoisement possible, même si c'est en signifiant des énervements, des principes comminatoires - que chacun est tout à fait libre de ne pas suivre). Avec des "si", on peut aller très loin, mais pas très longtemps, je pense, non ?
Alors : quelle page de littérature corse hante votre esprit ?
D'abord, Francesca, merci de votre franchise.
RépondreSupprimerJe vois que les critiques d'une non-Corse sont toujours difficiles à recevoir pour certains Corses,car ils ont tendance à déplacer l'objet de ces critiques ( et mes louanges sont parfois déviées de la même manière...)
Que les choses soient claires : je ne visais pas les Corses ou une coutûme corse, mais, plus généralement, un certain type d'humour, facile et un peu déplaisant, qui me semblait s'incarner dans la masacagna.
Je n'aime pas cet "entre soi" des gens qui savent et qui , de ce fait, peuvent se moquer du pauvre bougre qui n'est pas au parfum. Certes, c'est drôle et je suis la première à en rire, quand je me situe du bon côté, mais ce n'est pas glorieux pour autant!
Vraiment , je ne réitérais en aucun cas une accusation de fermeture à l'égard des Corses.
( Les problèmes d'ouverture et de diffusion que j'avais précédemment soulevés ont donné à FXR l'occasion de préciser les objectifs de son blog. Pour moi, c'est une affaire classée !)
Quand je m'adresse à un Corse ou à un Arabe, je m'adresse d'abord à un homme. Et si je suis parfois amenée à me censurer en raison de la susceptibilité exacerbée de mon interlocuteur, je le déplore car cela nuit à l'égalité de la relation.
Par ailleurs, je viens sur un BLOG OUVERT AU PUBLIC. Les seules règles qui s'imposent à moi sont celles du respect des principes républicains, de la décence et de la politesse.
Je n'y ai jamais déchu et le maître des lieux qui modère les commentaires à priori ne m'a jamais censurée .
Je ne suis pas une invitée à qui on fait l'honneur de la recevoir et qui, de ce fait, doit s'adapter pour ne pas choquer ses hôtes !
Je ne suis pas, non plus, une "nouvelle arrivante", une contributrice au statut inférieur à celui des anciennes !
Vous rendez-vous compte, Francesca, de l'arrogance, de la condescendance et de l'intolérance de vos propos ?
Désolée,je participe à ce blog au même titre que vous, en toute liberté, égalité et même, si vous le voulez bien, fraternité.
Faut pas exagérer non plus sur mes propos...!!!
RépondreSupprimerJe n'ai pas parlé de "respecter les codes" : Emmanuelle se plaint de ne pas avoir toutes les clés, j'ai dit que l'on était disponibles pour les donner si besoin était, par mail, message privé, ..
Je ne vois pas ce que vient faire la CCN ici, il n'y a rien de politique dans ce que je dis. Je parle d'un "modus vivendi".
Emmanuelle a exprimé des sentiments ("colère" dans un ancien billet, "déplaisant",) moi aussi, c'est tout.
Bonjour à tous,
RépondreSupprimerje pense, comme vous tous peut-être, que tout a été dit sur ce sujet des modalités de la discussion, non ?
Passons à la littérature ?
Bientôt d'autres billets !
Les vôtres peut-être ?
Merci pour tout.
J'avais bien mis des bémols à ce que je disais, pourtant...
RépondreSupprimerFXR a raison, ce n'est pas l'objet de ce BLOG, et je ne voudrais pas prolonger indéfiniment la discussion.
J'ai dit ce que je "ressentais", il n'y a aucune condescendance ni intolérance de ma part, ni aucun aspect comminatoire. C'est toujours ce fameux "frottement"...
NB : il n'y a aucune "victime" qui ne serait pas "au parfum" dans le "jeu" chez Mirvella, jusqu'à présent, Jérôme Ferrari a bien expliqué l'esprit dans lequel il se déroulait.
Un dernier commentaire sur ce sujet : je tiens à dire aux contributeurs que je leur voue une grande reconnaissance pour la façon dont ils animent ce blog. Je suis sûr que tout le monde est capable de faire la part des choses : on peut ne pas être d'accord et se le dire, même parfois d'une façon un peu trop ferme, mais l'essentiel est que chacun sache modérer se propos, prendre en compte les personnes qui recevront les jugements divers et variés, accepter la critique, même si elle semble de prime abord impertinente et clore la discussion.
RépondreSupprimerJe ne connais pas sur ce blog de contributeurs délibérément malveillant, pas de Pol Pot, pas de hautains, que des gens de bonne volonté, capables d'évoluer dans leurs positions.
Donc, voici la fin de cet échange, si vous le voulez bien. Bien d'autres sujets nous attendent !
Merci à tous.
Non monsieur ! Tout n'est pas terminé et tout n'est pas dit ! Dame Caminade prétend que sur ce blog nous sommes tous égaux et elle se targue de ne jamais avoir été censurée. Et bien c'est un scandale, car moi on me censure plus qu'à mon tour ! On me baillonne ! On m'humilie ! Et je tenais à ce que tout le monde sache, car ici nous ne somme pas tous égaux !!!
RépondreSupprimerC'est une honte ! Et je vous envoie donc mon gant Monsieur Renucci. Ce sera comme il vous plaira et où il vous plaira.
Bon, et maintenant que je me suis défoulé, nous pouvons effectivement parler de littérature.
Mirvella
Vi stà bè o Sgiò Cavaglieri, v'amparerà à strascinà stu Blog è u so webmaster in a fanga nantu à a vostra Gazetta merza!
RépondreSupprimerIn quant'à a literatura,vecu cun piacè ch'ete piantatu quellu rumanzu sputritu. Grazia à Diu, site tranchju!
Bocca d'ombrà, una soluzione pe' tumbà' confuzzione
RépondreSupprimerVous disiez littérature...
La prose de cavalieri di mirvella n'est elle pas une production littéraire? à ce titre ne devrait elle pas être analysée elle aussi?
La tentative de tentation sadienne de cavalieri di a mirvella a, pourtant, fonctionné. L'humour placide et aseptisé d'internet a provoqué un frottement de magnitude 5, laine glissant sur un ballon, il y a de l'électricité dans l'air par moment!
Quoi qu'il en soit deux faits apparaissent:
il y a un style,
il y a une ligne,
Un style, car la pointe de la lame du cavalieri vous a touché. Une ligne, passant d'une identité à un but. L'identité d'un lubrique marquis voulant déflorer les innocences (!) et les illusions des blogueurs...
Ô sgiò di Mirvella lascemu issa carna di tristezza!
Tu en a trop promis. Quand l'ouvrira tu la porte damnée de l'inconscient?
Ou pas! Fais comme tu veux! Au moins certaines pages de ton forum sont à l'image brute d'internet, un bestiaire fantastique où les satyres s'astiquent... l'ego.
Pour le débat attention à vous bloggeurs, le marquis est capable de toutes les perversions et pourra, je n'en doute pas, pousser à fonds vos idéaux républicains pour en faire des systèmes turgescents!
Prenez le pour ce qu'il est, une littérature de la toile. Votre démocratie vous oblige à l'écouter non?